Tom Dernies : « Réapprendre à pédaler correctement »

Crédit photo Martine Lainé

Crédit photo Martine Lainé

Opéré au genou il y a deux semaines, Tom Dernies voit une nouvelle fois son début de saison gâché. Le coureur de WB Veranclassic-Aquality Protect ne sait pas encore quand il sera de retour dans les pelotons. "Physiquement, je repars presque de zéro, je dois d’abord réapprendre à pédaler correctement avant de mettre de la force sur la route. Il faut laisser le temps au temps", confie-t-il à DirectVélo.

L'ESSUIE-GLACE

Les années se suivent et se ressemblent pour Tom Dernies. Après une pneumonie au début de la saison dernière, des problèmes au genou l’empêchaient cette fois-ce de faire son métier. "Tout a commencé lors du stage de l’équipe à Calpe en décembre. Le temps de faire des examens et déceler le souci, je suis seulement passé sur le billard le 8 mars dernier".

Derrière ces problèmes se cachait ce que l’on appelle le syndrome de l’essuie-glace. "J’avais le tendon du TFL (NDLR : Muscle tenseur du fascia lata) qui frottait contre l’os. Le chirurgien a fait une fenêtre dans le tendon et a raboté un peu l’os pour que cela ne frotte plus. Par précaution, la même intervention a été pratiquée au genou droit", ajoute le vainqueur du classement des monts du Tour de l'Eurométropole 2014.

DERNIERE ANNEE DE CONTRAT

Aujourd’hui, le citoyen de Forville est remonté sur son vélo sur les rouleaux. Il alterne avec des séances de kiné, mais voit, encore, le démarrage de sa saison retardée. "Moralement ce n’est pas simple d’être à l’arrêt à la maison. Je fais le maximum de ce que je peux faire, mais je dois laisser faire le temps. Ces problèmes récurrents, si je pouvais passer à côté, cela m’arrangerait".

Pas encore fixé sur la date de son retour, Tom Dernies sait déjà qu’il fera l’impasse sur les classiques ardennaises, là où il espérait briller. "Je n’ai pas vraiment d’attentes pour cette saison.  Je ferai le maximum pour aider mes équipiers, après on verra. Mon contrat se termine à la fin de l'année, mais je ne me mets pas de pression pour autant. Dans le vélo, les contrats de plus d’un an restent rares alors on doit simplement tout donner pour être prolongé malgré les problèmes que l’on peut rencontrer", conclut-il.

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