La Bande : « Aux coureurs de jouer »

Crédit photo Le Studio de com'

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En février dernier, Max Massat ignorait dans quelles conditions son équipe, la Bande, allait disputer la saison 2017 (lire ici). "Nous avons maintenant de quoi faire la saison au minimum", assure le manager de l'équipe labellisée en DN3. Il fait le point pour DirectVelo.

DirectVelo : Où en est l'équipe ?
Max Massat : J'ai sauvé l'équipe à la dernière minute. Vraiment sur le fil car j'étais à deux doigts de craquer... Nous avons maintenant de quoi faire la saison au minimum. Notre présence est assurée. Pour la suite, c'est aux coureurs de jouer. Plus il y aura des bons résultats plus on aura des chances de continuer. Je ne veux pas mettre la pression, mais nous sommes observés. Il y a des négociations en cours, et si nous gagnons, automatiquement cela amènera un très gros plus...

« REMETTRE LA MACHINE EN PLACE »

La vie doit être plus simple...
Aujourd'hui c'est un sentiment d'apaisement qui règne dans l'équipe. Le stress n'est plus présent. Nous reprenons beaucoup de plaisir week-end après week-end. J'avais prévenu nos coureurs que nous allions souffrir au début, le temps de remettre la machine en place. La consigne était de ne pas s'affoler et de rester malgré tout concentré sur notre premier objectif de la saison, la Coupe de France DN3.

Comment s'est passée la Vienne Classic ?
Les coureurs ont respecté les consignes à la lettre et je les en remercie. Ils étaient mobilisés et ont su être présents le jour J. On a senti une montée en pression le week-end avant sur le Championnat du Monde du Sud-Ouest (Montastruc) où nous avons mis deux coureurs dans l'échappée (Born et Menville). Ils étaient nos deux leaders du jour, c'était le scénario parfait, mais nous savions que cela allait être difficile sur la fin en raison de notre manque de préparation durant l'hiver. Cependant, nous avons été satisfaits d'eux. Nous avons d'ailleurs discuté longuement avec les fans après l'arrivée pour le verre de l'amitié et la joie d'être bien présent ici.

« CAPABLES DE SE TRANSCENDER LE JOUR J »

Comment vois-tu la suite en Coupe de France ?
L'objectif fixé durant l'hiver était de démarrer comme nous avions fini en 2016, c'est à dire, du bon côté, en s'approchant un maximum du podium. Ils étaient conscients que la première manche était quasiment la plus importante si on veut batailler ensuite le podium. Nous avons des coureurs qui aiment la Coupe de France et qui sont capables de se transcender le jour J. L'objectif était de 200 points et ils en ramènent 222 (4e)... Nous sommes conscients que nous n'avons rien fait d'extraordinaire, mais comparé à l'an dernier il y a une réelle progression, en battant déjà notre record de points, et en prenant la course dans le bon sens.
Nous allons maintenant essayer de préparer les prochaines manches du mieux que nous pouvons pour pouvoir rester le plus longtemps possible en embuscade. Laval et La Pomme semblent très costauds. Ce qui était prévisible. Par contre, Saint-Quentin est la belle surprise avec un gros numéro du vainqueur (Johan Paque).

Quels sont les prochains rendez-vous ?
Depuis le début de saison, nous faisons que des courses Elites, sauf un petit week-end en Espagne avant Montastruc. Et ce, faute de pouvoir s'engager sur les Plages Vendéennes. Léo Menville et Achille Métro en ont profité pour prendre de la confiance. Ce week-end, j'ai amené un petit front sur la Louison-Bobet et Nantes-Segré. J'y tenais car ce sont de belles courses que je souhaite leur faire découvrir, chose impossible l'an dernier. Nous y revenons dans deux semaines avec sept coureurs pour le GP Gilbert-Bousquet et les Boucles Guégonnaises. Il y a huit heures de route au programme, mais j'ai gardé un très bon souvenir des ces courses-là avec beaucoup de public à l'arrivée. A m'entendre parler, ils veulent aussi voir ça et se frotter à l'Elite pour apprendre encore plus.
Nous avons un calendrier très correct ensuite. Il faudra préparer brillamment la période du 18 au 28 mai car nous allons enchaîner la Ronde de l'Isard, Montamisé (Coupe de France) et le Tour de Gironde. Cette année, nous avons reçu des invitations contrairement à l'an dernier. C'est encore plus motivant quand on voit d'où on revient. La plus récente est pour l'Agglo Saint-Brieuc Tour, encore en Bretagne...

« NOUS SAVONS CE QUI RESTE A FAIRE »

Tout va bien donc ?
Nous savons ce qui reste à faire. En attendant, je dois remettre de l'ordre pour que comme prévu, en avril, nous soyons tous à 100% avec les nouvelles tenues qui devraient arriver à ce moment-là. Nous avons conclu un partenariat avec une entreprise chinoise de sportswear, dont le nom sera dévoilé lors d'une présentation privée des nouveaux maillots. Les donateurs de notre campagne de crowfunding sont déjà compris dans les VIP !

Que retiendras-tu de cette intersaison compliquée ?
Même dans la difficulté, nous continuerons d'essayer d'innover et de montrer le vélo comme on l'aime. C'est pour cela que dès que nous pouvons, nous essayons de faire partager un maximum de direct via nos réseaux sociaux à nos fans, et bien plus encore quand on voit les retours.

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