Yannis Yssaad : « Gagner en Classe 1 »

Crédit photo Maelys Relet

Crédit photo Maelys Relet

Yannis Yssaad n'est pas passé loin de son premier succès depuis son retour de blessure, lui qui s'était fracturé la clavicule au Portugal l'été dernier (lire ici). Deuxième du Grand Prix de Lillers (1.2) ce dimanche, le pensionnaire de l'équipe de l'Armée de Terre n'a été devancé que par son compatriote Thomas Boudat (Direct Energie) à l'occasion du sprint final (voir classement). "C'était des conditions similaires à celles du Samyn, avec quand même les secteurs pavés en moins. Il faisait assez frais mais ce n'était pas insurmontable non plus. La course était usante et difficile. Sur les Classe 2, il y a peu de tempo : c'est beaucoup d'attaques et de relances. C'est encore plus vrai sur un circuit, avec le vent qui tournait", analyse le coureur de 23 ans auprès de DirectVelo. "La journée est passée assez vite. Ca s'est bien déroulé même si nous n'avons pas été présents dans tous les coups avec l'équipe. On arrive quand même à faire un bon résultat. C'est correct, avec quand même un brin de déception".

« UN PETIT ACCROCHAGE AVEC JUSTIN JULES »

Battu au sprint, Yannis Yssaad ne s'attendait pas forcément à se retrouver dans un emballage final dans la dernière ligne droite. "Nous étions plusieurs à avoir nos chances dans le groupe. Ca pouvait très bien finir en échappée comme c'est déjà arrivé souvent à Lillers même si au sprint, je savais que je pouvais faire quelque chose". Placé aux alentours de la 10-15e position sous la flamme rouge, Yannis Yssaad a bien failli trouver l'ouverture. "Mais il y a eu un petit accrochage avec Justin Jules aux 200m, ce qui m'a coupé dans mon élan étant donné que j'avais déjà lancé le sprint. Je me suis fait remonter avec le vent défavorable", regrette-t-il.

« DES CLASSE 2, J'EN AI DÉJÀ GAGNÉ »

Yannis Yssaad passe ainsi juste à côté de son premier bouquet depuis une étape du Rhône-Alpes Isère Tour (2.2) l'an dernier. Une déception, peu importe la qualité du vainqueur. "Derrière Thomas Boudat ou un autre, c'est pareil. Je m'en fous de derrière qui je termine". Lucide sur ses possibilités actuelles, le sprinteur ne veut pas s'enflammer pour les prochaines semaines. "J'y vais doucement en ce début de saison. J'ai coupé assez longtemps après ma fracture de la clavicule, c'était délicat. Derrière, j'ai été plus souvent équipier que sprinteur mais ici, j'ai pu faire mon premier sprint de l'année. Ce n'est qu'une Classe 2, il ne faut pas monter sur ses grands chevaux. C'est bien d'être présent mais l'objectif, c'est de gagner des Classe 1 car des Classe 2, j'en ai déjà gagné". C'est tout de même bel et bien une nouvelle épreuve de Classe 2 qui attend Yannis Yssaad le week-end prochain : Paris-Troyes.

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