Mathias Van Gompel s'incruste parmi les BMC

Mathias Van Gompel a broyé du noir et vu rouge dimanche dans la finale de Bruxelles-Opwijk (1.13). L'équipe BMC Development Team a écrasé la course Espoirs en plaçant cinq coureurs parmi les six premiers, six dans le Top 10. Dès lors, la troisième place du coureur de Lotto-Soudal U23 relève de l'exploit.  Lotto a peut-être les meilleurs Espoirs de Belgique mais BMC Development Team rassemble l'élite au niveau international quand on regarde les noms un à un : "Van Hooydonck, Sivakov, Müller, Eenkhoorn, c'est impressionnant", relève Kurt Van de Wouwer, le directeur sportif de Lotto-Soudal U23. Son coureur partage cet avis partagé. "L'équipe BMC Development était déjà impressionnante la semaine dernière sur les Championnats de Clubs à Ingelmunster. Elle confirme que ce sera un bloc redoutable pour les classiques flandriennes", analyse Mathias Van Gompel.

Pourtant, l'équipe Lotto-Soudal a fait jeu égal avec la réserve de la BMC en début de course puisqu'au premier passage du Putberg, elle place deux hommes, Robbe Ghys et Mikkel Honoré Frolich Honoré, parmi les six coureurs sortis dont  deux BMC, Patrick Müller et Pascal Eenkhoorn. "Je n'ai rien à reprocher à mes coureurs. Ils étaient présents dans la course. Au final, nous plaçons trois coureurs dans les onze premiers. Ce n'est pas mal du tout", juge Kurt Van de Wouwer.

Dans la dernière ascension du Putberg, Pascal Eenkhoorn et Patrick Müller se débarrassent de leurs compagnons d'échappée et s'envolent vers la victoire. "Derrière, cela avait du mal à s'organiser. J'ai été en poursuite avec Pavel Sivakov mais il était dans une bonne position puisqu'il avait deux coureurs devant. Nous ne les avons plus revus. J'arrive à me classer troisième au final au milieu de tous les coureurs BMC Development Team. Preuve que j'étais bien dans la course", commente le coureur anversois.

Cependant, l'Espoir quatrième année avait des regrets à l'arrivée dimanche à Opwijk. "Je pense qu'avec les jambes que j'avais, je pouvais obtenir un meilleur résultat mais cette troisième place est positive quand on analyse la physionomie de la course." D'autant qu'il n'est plus habitué à disputer des épreuves du début de saison. "Les deux dernières années, je n'ai pas disputé d'épreuve du type classique flandrienne pour cause de blessure ou d'accident. C'était ma première course printanière depuis 2014. Donc, ce n'est pas si mal", conclut-il.

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