Vincent Pastot : « Je n'y croyais pas »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo.com

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo.com

Oubliée la période d’adaptation. Nouveau venu chez les Espoirs, Vincent Pastot n’a pas attendu avant d’obtenir ses premiers résultats : 8e et surtout 3e de la dernière épreuve du Circuit des Plages Vendéennes. “Je n’y croyais pas en passant la ligne. Faire un podium aussi vite ça remonte le moral à bloc”, déclare-t-il à DirectVelo.

« JE NE SAVAIS PAS SI J’ALLAIS FAIRE LE SPRINT »

Depuis l’école de cyclisme Vincent Pastot va vite. Il n’a pas tardé à trouver ses marques dans l’emballage final. “On sent que les gars savent ce qu’ils font et j’ai trouvé que c’était moins dangereux que chez les Juniors. J’ai quand même eu du mal à me replacer. Sous la flamme rouge, je ne savais pas si j’allais faire le sprint car j’étais aux alentours de la vingtième place puis j’ai réussi à prendre la roue de coureurs qui remontaient”, explique-t-il.

Parti de plus loin que ses rivaux pour la victoire, il a réussi à remonter pour arracher cette troisième place quelques longueurs derrière Clément Orceau (lire ici). “Il est impressionnant ! J’aimerais pouvoir faire un sprint en partant dans sa roue mais là il a tout de suite décroché tout le monde”.

« DU BONUS »

Son équipe du VCA Saint-Quentin avait dans un premier temps décidé de ne pas l’aligner sur la Vienne Classic, la première manche de la Coupe de France DN3 mais sa pointe de vitesse pourrait rapporter de précieux points. “Je ne mets pas la pression mais j’aime ce stress des grosses courses. Je n’oublie pas que je sors des Juniors. Si je fais quelque chose ce ne sera que du bonus”.

Nouveau venu dans son club après avoir porté les couleurs du CC Villeneuve Saint-Germain, Vincent Pastot a trouvé sa place. Il court même avec son entraîneur, Johan Paque. “On a une relation de confiance et puis comme ça il peut voir si je marche en course ou pas, plaisante-t-il. Alexis Martin aussi est un ami. On est tous les deux rapides mais on s’entraîne ensemble toute l’année. On n’hésite pas à se parler en course et suivant nos sensations on peut s’entraider. C’est pour ça que j’ai préféré rester dans une équipe plus familiale”.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Vincent PASTOT