Romain Seigle : « Des efforts évitables »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Présent à l‘avant sur le Grand Prix du Pays d'Aix et encore le lendemain sur le circuit très difficile de Puyloubier, Romain Seigle n’a pas tardé à trouver le rythme pour ses deux premières courses de la saison. “Je suis surpris. J’ai pris du retard cet hiver car j’ai eu une blessure mais j’ai fait une grosse semaine à l'entraînement. Je voulais me mettre minable ce week-end”, déclare-t-il à DirectVelo.

« JE DOIS ME PREPARER DIFFEREMENT »

De ce côté, le coureur du CC Etupes n’a pas eu de mal à faire parler les watts dans les côtes au pied de la Sainte-Victoire. “Il y en avait un peu partout dans le final. Nous avons essayé de gérer avec Edouard Lauber qui était devant (le futur vainqueur, lire son interview). Il me reste encore du boulot mais ça donne envie de repartir à l'entraînement”.

En 2017, Romain Seigle se consacrera uniquement à la route après plusieurs années au haut-niveau en cross-country : Champion d’Europe Juniors en 2012, 3e du Championnat de France Espoirs en 2015. “J’ai toujours aimé la route et j’étais tombé dans le VTT un peu par hasard. J’ai vu l’année dernière avec Etupes que je pouvais être bien alors ce sera 100% route cette saison”.

Vainqueur du Tour de Moselle en 2016, il a dû revoir sa préparation. Fini les stages avec l’Equipe de France de VTT en Espagne par exemple. “A la même époque l’année dernière je sortais d’un mois de stage. C’est différent. Je dois aussi me préparer pour des efforts plus longs et plus répétés car je vais courir beaucoup plus souvent”, prévient-il.

« ME CANALISER »

De belles courses à étapes figurent à son programme comme le Tour de Savoie-Mont Blanc ou le Circuit des Ardennes (2.2) qui sera son premier objectif de la saison. “Je pense pouvoir m’exprimer sur des parcours difficiles même si j’ai plus de mal dans les cols”, admet-il.

Comme la plupart des vététistes, Romain Seigle connait son point faible : la tactique. “Je dois courir pour progresser, il n’y a pas de secret. Il faut que je me canalise mais le problème c’est que j’ai encore du mal à reconnaitre les gars sur le vélo. Du coup, je fais des efforts qui sont évitables mais ça va venir”.

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