Julien Antomarchi : « Tenter ne coûte rien »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Généralement, Julien Antomarchi débute ses saisons pied au plancher dès le mois de février. Mais cette année, le coureur de l'équipe Roubaix-Lille Métropole a décidé de changer légèrement son programme. "Je suis moins en forme que l'an dernier à la même époque. Je n'ai pas été malade de l'hiver mais c'est simplement que j'ai préféré décaler mon premier pic de forme. Je suis donc un peu moins bien mais c'est voulu", explique-t-il auprès de DirectVelo. "Le début de l'hiver avait été compliqué à gérer. On ne savait pas trop si l'équipe allait repartir ou non. Mentalement, ce n'était pas facile mais ensuite, je me suis bien remis dedans", ajoute-t-il.

« LE HAUT-VAR, C'EST TOUJOURS SYMPA D'Y RETOURNER »

Alors qu'il avait enchaîné les jours de course à cette période de l'année l'an passé, le coureur de 32 ans a cette fois-ci pu rentrer plus en douceur dans l'exercice 2017. Un phénomène accentué par l'annulation de La Méditerranéenne. "C'est dommage que cette course ait été annulée mais il faut faire avec. Nous n'avons pas non plus un énorme effectif et c'est peut-être un mal pour un bien pour le groupe". Désormais, Julien Antomarchi a les yeux rivés sur le Tour du Haut-Var, ce week-end. Une course qu'il connait très bien pour y avoir remporté une étape et terminé deuxième du général en 2011. Il apportait alors la toute première victoire de La Pomme-Marseille chez les professionnels. "C'est toujours sympa d'y retourner. J'aime un peu moins le parcours depuis qu'il y a cette course en circuit le deuxième jour autour de Darguignan. J'aimais bien quand nous partions monter plusieurs bosses différentes dans le final. Mais je comprends qu'aujourd'hui, ce soit mieux pour le spectacle et le public. C'est une course que j'apprécie encore beaucoup et qui me rappelle forcément de bons souvenirs". 

16e du dernier Grand Prix d'ouverture La Marseillaise (voir classement), Julien Antomarchi sait qu'il sera difficile de se remettre directement dans le vif du sujet après deux semaines sans compétition. "Nous allons faire face à des coureurs qui, pour certains, ont eu l'occasion de recourir récemment à l'étranger alors que de notre côté, nous n'avons pas couru depuis l'Etoile de Bessèges. Il faudra faire avec. L'idée sera de préparer les premières semi-classiques belges comme le  Samyn, mais aussi le Grand Prix de Lillers, qui est une course importante pour l'équipe".

« EN GAGNER UNE BELLE »

En attendant, l'ancien lauréat du Tour d'Hainan se rendra sur le Tour de La Provence, une épreuve sur laquelle il s'était illustré l'an dernier pour la toute première édition. "J'aimerais bien faire une nouvelle fois la course à l'avant. L'an passé, la 1ère étape n'était pas la même. Cette année, ça risque d'arriver au sprint car ce sera moins dur. Mais bon, il faudra quand même tenter quelque chose avec l'équipe, ça ne coûte rien. L'arrivée le dernier jour devrait être sympa et ce sera sûrement dur". Julien Antomarchi pourra ensuite se tester sur les parcours accidentés de la Drôme et de l'Ardèche, le week-end suivant. "J'ai regardé les Boucles Drôme-Ardèche à la télé l'an dernier et elles devraient me convenir. C'est dur sans que ce soit de la montagne non plus".

A plus long terme, celui qui a récemment terminé 7e puis 8e des deux dernières éditions du Championnat de France espère pouvoir s'illustrer sur la prochaine édition, à Saint-Omer. "Je vais bientôt aller repérer le parcours pour être fixé". D'ici-là, celui qui entame sa huitième saison chez les professionnels aimerait "en gagner une belle". Avec dans un coin de la tête notamment Paris-Camembert, dont il avait pris la 3e place en 2011 et la 4e en 2013.

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