Matthias Van Aken, le globe-trotteur bolivien

Crédit photo DR

Crédit photo DR

L'équipe Start-Vaxes Cycling Team voyage beaucoup. Après la Serbie, cette année elle possède une licence Continentale bolivienne. Matthias Van Aken a suivi le mouvement et porte le maillot de l'équipe pour la deuxième année. Il est accompagné d'un autre coureur belge, Joeri Beuken.

Selon Matthias Van Aken, cette orientation de carrière s'imposait comme une évidence. "Nous roulons beaucoup à l'étranger. Outre le défi sportif, chaque voyage est un enrichissement personnel. Quand tu as l'occasion de vivre de telles expériences, tu ne dois pas hésiter", affirme le coureur de 24 ans.

L'URUGUAY, PAYS AMATEUR DE CYCLISME

L'année dernière, Matthias Van Aken peut se vanter d'avoir parcouru les quatre coins du monde, de l'Uruguay à la Chine en passant par la Pologne, l'Algérie... Des expériences particulières qui laissent des souvenirs impérissables comme ceux du Tour de l'Uruguay qui se déroule sur dix jours à la fin du mois de mars. "C'était ma première course de la saison. Je n'étais pas bien au début mais j'ai obtenu une belle troisième place sur la dernière étape. Je n'oublierai jamais l'arrivée dans la capitale Montevideo où des milliers de personnes nous encourageaient sur le bord de la route. Ce pays aime le vélo."

ESCORTE POLICIERE EN ALGERIE

Mais c'est l'Algérie qui l'a surtout marqué à l'époque où il évoluait chez Cycling Team 2020 en 2015. Matthias Van Aken avait participé à toutes les compétitions UCI du mois de mars sur le sol algérien. "Entre deux courses, je suis allé rouler sous escorte policière, c'est quelque chose qui ne t'arrive pas tous les jours. Les Algériens sont des gens prévenants et sympathiques. J'ai également un souvenir moins agréable. C'était sur le Tour International d'Annaba. Je termine quatrième de la dernière étape après toute une journée à l'attaque. Plus tard, on a appris que le vainqueur Hichem Chaabane était attrapé pour dopage. Cela reste une frustration car je ne suis pas monté sur le podium."

TOUT EST QUESTION D'ORGANISATION

Les nombreux déplacements de Matthias Van Aken demandent de l'organisation mais pas un gros chambardement. "Je dispute quand même beaucoup de courses en Belgique. Pour les épreuves françaises ou allemandes, je prends la voiture. Pour les voyages à l'étranger, je prends naturellement l'avion. Généralement, on connait son programme deux à trois semaines à l'avance. Pour les plus longs périples, la direction nous avertit plus tôt", conclut l'Anversois.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Matthias VAN AKEN