Brecht Ruyters va finir par croire que le mauvais temps règne en France. La tempête au Gilbert Bousquet, la grêle et le déluge au Circuit du Mené, jambières et pluie froide au Tour du Piémont Vosgien l'an dernier, le néo-pro s'est encore pris une bonne « drache » sur la route de l'Etoile de Bessèges, vendredi. Le coureur de Cibel-Cebon craignait cette 3e étape, au départ de Bessèges mais la capitulation du peloton lui a permis de terminer « au chaud » dans le groupe, derrière les échappés.

Un des charmes de l'Etoile de Bessèges est de servir de rampe de lancement pour de nombreux néo-pros. C'est le cas pour Brecht Ruyters. "Ça va très vite, c'est bien pour trouver le rythme pour les prochaines courses", apprécie-t-il auprès de DirectVelo. L'ancien sociétaire de VL Technics-Abutriek-Experza craignait un peu cette rentrée des classes. "Il y a une grosse différence avec les amateurs, alors, c'est vrai, j'avais un peu peur avant l'Etoile de Bessèges", admet le coureur de 23 ans.

Pour préparer ce grand rendez-vous il a passé "un bon hiver, sans être malade". Celui qui a déjà 14 ans de vélo derrière lui va changer sa façon de mener sa saison. "L'an dernier, j'étais très bien en début de saison [2 victoires en mars, NDLR] mais ensuite, j'étais moins bien à partir de l'été. Cette année, je veux pouvoir récupérer pendant la saison pour mieux cibler certaines périodes de l'année."

Pour sa première saison avec un contrat dans la poche du maillot, il veut "travailler pour Joeri Stallaert, le sprinter de l'équipe" mais il ne renonce pas à ses ambitions personnelles. "Je veux me montrer sur les grandes courses en Belgique, en échappée par exemple. Cibel sera au départ de Kuurne-Bruxelles-Kuurne et j'espère être sélectionné. La Flèche Ardennaise, au printemps, est une course qui peut me convenir", espère-t-il.