L'année avait parfaitement commencé pour Maxime Bonsergent, avec un titre de Champion de France Junior et une deuxième place sur la Coupe du Monde de Fiuggi (Italie). Le Mayennais a connu un coup d'arrêt ce dimanche avec un abandon sur la Coupe du Monde d'Hoogerheide (Pays-Bas). Il donne de ses nouvelles à DirectVelo.

DirectVelo : Tu as été contraint à l'abandon. Que s'est-il passé ?
Maxime Bonsergent : J'ai pris un bon départ. C'était le but pour assurer dans les premiers virages. Mais j'ai chuté une première fois dans le deuxième tour. J'ai perdu beaucoup de temps. Puis dans le troisième tour, je retombe...

Ce qui a provoqué ton abandon...
Un Néerlandais m'a roulé dessus. J'ai eu le souffle coupé. Je n'ai pas pu repartir. Je n'étais pas dans un grand jour... Je vais essayer de vite passer à autre chose. Il ne faut pas retenir cette course.

« THOMAS PIDCOCK N'EST PAS INACCESSIBLE »

Tu restes optimiste pour le Championnat du Monde ?
J'étais bien au Championnat de France et la semaine dernière à la Coupe du Monde en Italie (Il termine 2e, NDLR). La forme ne peut pas disparaître comme ça... Il faut maintenant bien récupérer pour le Mondial. Mes parents sont ostéopathes alors ils vont s'occuper de moi ce soir ou demain... Je reste confiant. Cette manche de Coupe du Monde était une nouvelle séance de travail. Désormais, il va falloir optimiser la récupération au maximum. Il me reste trois jours d'école avant de me rendre au Luxembourg.

Vainqueur ce dimanche, le Britannique Thomas Pidcock est-il prenable ?
Aujourd'hui, il n'était pas très propre sur le vélo. Il n'est pas inaccessible. Si nous avions été en forme, on aurait pu le déstabiliser. Il n'était pas au-dessus des autres. Au Mondial, il aura toute la pression sur ses épaules... Ça sera à nous d'aller chercher. Mais je ne veux pas penser à la tactique avant d'être sur place... C'est inutile de se mettre de la pression avec ça.