Antoine Benoist : « Pas de soucis à me faire »

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

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Antoine Benoist est prêt. Favori au titre de Champion de France Juniors de cyclo-cross dimanche à Lanarvily (Finistère), le récent lauréat de la Coupe de France dit avoir hâte d’en découdre sur le circuit breton. “La semaine passée, je me suis infligé de grosses séances de travail, avec notamment des simulations de ce que sera l’effort de la course, sur la même durée”. Sûr de sa force, le coureur breton se veut confiant avant de partir à la quête du maillot bleu-blanc-rouge. Normalement, si la forme est là, il n’y aura pas de problème pour aller chercher le maillot. Je considère ne pas avoir trop de soucis à me faire si je n'ai pas de problèmes en course. Mais on verra le Jour J. Il faut toujours rester prudent car ça reste une course d’un jour, tempère-t-il malgré tout auprès de DirectVelo.

« LE MAILLOT OU RIEN »

Vainqueur à Bagnoles-de-l’Orne, 2e à Gervans puis à Nommay en Coupe de France, le sociétaire du VC Pays de Loudéac endosse volontiers l’étiquette de favori N°1. Ce statut de favori ne me fait pas peur. Je l’assume car pour moi, ce sera le maillot ou rien. Je ne me mets absolument aucune pression. J’ai simplement envie de faire quelque chose de beau, mais je préfère me dire que ce n’est certainement pas en me mettant la pression que je vais y parvenir”. Surtout, Antoine Benoist tient à rappeler que d’autres coureurs, tels Nicolas Guillemin ou Maxime Bonsergent, seront également candidats au sacre. “Nous serons plusieurs à jouer le titre, il n’y aura pas que moi”.

« NE SURTOUT PAS ME FAIRE ENTERRER »

D’un point de vue purement tactique également, Antoine Benoist sait qu’il devra composer avec son statut d’homme à battre. Je sais que je serai marqué mais encore une fois, si je suis dans un bon jour, il n’y aura pas de soucis”. Le coureur de 17 ans compte ainsi faire sa course sans s’occuper outre mesure de ses adversaires. “Lanarvily est un circuit sur lequel tu peux rapidement te mettre dans le rouge. Il faudra vraiment être vigilant sur ce point-là et bien gérer ma course, mais je compte me donner à fond du départ à l’arrivée. Je ne veux surtout pas me faire enterrer au petit jeu de l’observation et de l’intimidation”, concède celui qui admet savoir où faire la différence. “Je connais le circuit pratiquement par coeur. Je sais où faire mal à mes adversaires et ou récupérer. Mais bon, entre le savoir sur le papier et le réaliser en course, ce n’est pas tout à fait la même chose”.

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