La Grande Interview : Anecdotes culinaires

Crédit photo Maxime Segers / DirectVelo

Crédit photo Maxime Segers / DirectVelo

En cette période des Fêtes de fin d’année, DirectVelo vous propose de revivre les meilleurs moments de “La Grande Interview”, votre rendez-vous habituel du jeudi soir. Pour ce dernier numéro, et en ce jour de Saint-Sylvestre, on met les petits plats dans les grands avec des anecdotes culinaires. 


Paul Ourselin (Vendée U)
25 août 2016 - lire l’interview complète : ici 

Tu nous dis donc qu’il est possible d’être coureur cycliste et d’aimer bien manger ?
Absolument ! (rires) Je me suis même mis à la cuisine depuis que j’ai plus de temps. Je fais mon marché, je choisis des produits frais et je me lance. J’essaie de créer des recettes que j’aime pour qu’elles soient adaptées à un sportif. Par exemple, je remplace une sauce. Ça me permet de garder l’aspect plaisir du repas.

Tu peux nous donner une de tes recettes ?
C’est compliqué comme ça (rires). Des petits nems au poulet avec une feuille  de brique. Un peu d’ail, du jaune d’œuf, le tout à faire revenir dans une poêle avec un filet d’huile !

Et un plat d’hiver ?
Alors là, je dirais plutôt un bon burger ou une pizza. Sans trop déborder je m’autorise aussi un bon bar à vin, tapas avec des amis !


Corentin Ermenault (CC Nogent-sur-Oise)
03 novembre 2016 - lire l’interview complète : ici 

Il paraît que tu crées des recettes délirantes ?
[Il éclate de rire]. Mais qui vous a dit ça ? Bon, j'adore le parmesan, j'ai tendance à en mettre partout. Ca tombe bien, j'adore les mélanges. Comme je dis, une bonne chose plus une bonne chose, ça fait un résultat encore meilleur !

Ta dernière création ?
Du parmesan dans ma compote. Et vous savez quoi ? C'était effectivement meilleur !


Sofiane Merignat (VC La Pomme Marseille)
14 janvier 2016 - lire l’interview complète : ici

Ils comprennent que tu sois cycliste ?
Au début, non. Je jouais au foot, comme la plupart d'entre eux. Je faisais des tournois de non-licenciés et ils n'ont pas compris que je change de sport. Mais depuis douze ans, ils ont eu le temps de s'y faire ! [rires] Quand j'ai le temps, je vais les voir jouer sur le terrain. Parfois, c'est eux qui m'encouragent sur les courses de la région. Le vélo leur semble bizarre. Ils me demandent toujours : « C'est quand qu'on te voit sur le Tour de France ? ». Pour eux, le vélo se résume à ça. Ils sont aussi surpris de voir la diététique d'un cycliste.

Et tu sens un peu sur le banc de touche, par rapport à eux ?
Non, non ! On se respecte, on s'apprécie avec nos différences. Je me rappelle d'une fois où on part regarder un match de foot à la télé, dans un snack. Les collègues étaient tous au kebab­-frites. Moi je commande une salade avec du poulet, un truc simple à 7€. Ils ont rigolé. Voilà, c'est ça, on rigole beaucoup entre nous !


Elie Gesbert (Team Pays de Dinan)

29 janvier 2015 - lire l’interview complète : ici 

C'est quoi être « olé olé » ?
C'est quand tu ne te regardes pas pédaler. Le cyclisme ne me rend pas fou ! Je suis sérieux à l'entraînement, je respecte les plans de Roland Le Dolédec [entraîneur au Pôle Espoirs de Saint-Brieuc]. Idem pour la nourriture : je mange sainement et pas trop gras (avoir une famille qui connaît ce sport, ça aide !). En-dehors, je ne me prends pas la tête. Avec mes copains du vélo, on essaie justement de ne pas parler de vélo.

Vous y arrivez vraiment ?
Hmmm... Plus ou moins !

Quel est ton terrain d'évasion ?

La pêche. Pas en hiver car il fait trop froid. Mais j'aime bien sortir la gaule le lundi, au bord d'un étang ou d'une rivière. C'est idéal pour la récupération. Je pêche la tanche, la carpe et le blanc, le petit vif. Mais, comme je ne suis pas tout à fait certain de la qualité de l'eau, je ne mange pas ce que j'attrape!


Nico Denz (Chambéry CF)
15 janvier 2015 - lire l’interview complète : ici

Certaines équipes Continentales comme LKT-Brandenburg ou E-on, que je trouvais intéressantes, étaient basées à l'Est de l'Allemagne, à 10h de voiture. Alors que moi, j'habite la Forêt Noire. 

Et c'est sympa de vivre dans un gâteau ?
Ma mère réussit très bien les forêts noires mais je ne suis pas trop fan, à cause de la crème... Blague à part, c'est une bonne région pour rouler, avec de belles bosses, dans le sud-ouest de l'Allemagne. Nous sommes à côté de la frontière suisse, à 20 km du circuit du GP de Gippingen. Donc, Chambéry, c'était plus proche de chez moi.


Régis Auclair
30 janvier 2014 - lire l’interview complète : ici

Pourquoi t'es-tu lancé dans un régime draconien en 2008 ?

Dans le flot de la vie, je me suis laissé aller. J'aime le culinaire, je suis un bon vivant. Mais j'ai eu un rupteur, une alerte sur le cadran : des analyses de santé pas très encourageantes. Alors j'ai perdu vingt kilos. J'aime toujours autant la vie, mais je fais un peu plus attention, je pars rouler à six heures du matin avant les courses si j'en ai l'occasion. J'ai trouvé un autre équilibre. L'avantage, c'est aussi ma relation avec les gars. Je suis ennuyé d'en parler, je ne voudrais pas gêner certaines personnes parce que chacun est différent, mais je me sens plus à l'aise aujourd'hui pour dire aux coureurs de faire gaffe à ce qu'ils mangent.

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