Francis Mourey : « Un circuit qui ne pardonne pas »

Crédit photo Maxime Segers / DirectVelo

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Près de six minutes : c’est le temps qui sépare l’arrivée du lauréat, Mathieu Van Der Poel, de celle de Francis Mourey ce dimanche, à Namur, manche de Coupe du Monde Elites de cyclo-cross (voir classement). Qu’importe pour le Champion de France, présent en Belgique uniquement dans le but de préparer le Championnat national de Lanarvily, lequel approche maintenant à grands pas. "Ici à Namur, c’est l’un des parcours les plus durs de la saison. Lanarvily est également un parcours difficile mais avec moins de relief. C’est difficile de comparer les deux. Il reste quinze jours pour préparer le Championnat de France. Je vais travailler au maximum et tout mettre en oeuvre pour être à 100% le jour-J", rappelle le coureur de Fortuneo-Vital Concept pour DirectVelo, quelques minutes après l’arrivée. 

DES PROBLÈMES MÉCANIQUES EN DÉBUT DE COURSE

Après sa cinquième place à Nommay sur la troisième et dernière manche de la Coupe de France, Francis Mourey espérait se rassurer à Namur. Mais c’était sans compter sur deux problèmes mécaniques en début de course, dont une crevaison dès le premier tour de circuit. "L’objectif était de terminer aux alentours de la dixième place. Sans cette première crevaison, je pense que j’aurais pu faire quelque chose de mieux", regrette le principal intéressé. "Je suis assez loin aujourd’hui (dimanche, 33e). C’est comme ça. On fera le bilan en fin de saison. C’est un circuit qui ne pardonne pas, sur lequel il faut être très bien physiquement et ne pas avoir de problèmes". 

ENCORE DEUX ÉPREUVES EN SUISSE

Désormais, le nonuple Champion de France, en quête d’une dixième couronne à Lanarvily, va se rendre en Suisse pour terminer sa préparation, lui qui vient de passer quelques jours en stage en Espagne. "J’y disputerai deux cross, les 26 décembre et 2 janvier. Ce ne sera pas spécialement pour aller chercher un résultat mais pour bien travailler et progresser". Francis Mourey est donc dans la dernière ligne droite avant cette bataille attendue face à Clément Venturini, début janvier. A moins qu’un troisième homme ne vienne troubler la hiérarchie établie et les pronostics. "Les médias français aiment bien faire du duel entre Clément Venturini et moi une rivalité. Mais moi, je fais mon truc dans mon coin. J’essaie simplement de faire du mieux possible et je ne m’occupe pas de ce qu’on dit". 

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