Clément Russo est passé tout près du podium, ce dimanche à Namur. Sur l’exigeant circuit belge, le Champion de France Espoirs de cyclo-cross a dû se contenter de la quatrième place, battu au sprint par les Belges Quinten Hermans et Thijs Aerts pour les places d’honneur (voir classement). Un scénario qui n’est pas sans rappeler celui de Pontchâteau, lors du dernier Championnat d’Europe de la spécialité. "J’étais bien aujourd’hui et c’est rassurant, mais ne pas être sur le podium est quand même une déception. J’avais déjà terminé quatrième au Championnat d’Europe et c’est donc la deuxième fois que je passe à côté d’un podium au niveau mondial", souffle le Rhône-alpin auprès de DirectVelo. "C’était un circuit exigeant et dur. J’ai fait plusieurs efforts et je l’ai payé en fin de course. J’ai eu des moments difficiles puis par la suite, je me refaisais à chaque fois une santé. J’ai évité les chutes. J’ai été assez propre dans mes trajectoires", se satisfait-il.

UNE PLACE RASSURANTE

Dans le dernier tour de circuit, Clément Russo concède qu’il n’était pas possible de faire la différence. "J’ai assuré le coup. Dans notre groupe de poursuite, ça se regardait un peu. On avait aussi besoin de temps mort après les accélérations". Finalement, le récent vainqueur de la Coupe de France Espoirs 2016 a donc dû se contenter de la quatrième place, au sprint. "Cette place me réconcilie avec la Coupe du Monde, je suis quand même content. Encore une fois, c’est rassurant". Il faut dire que jusqu’à présent, Clément Russo était passé à côté de ses manches de Coupe du Monde.

DES AMBITIONS INTACTES

Malgré cette place encourageante, le pensionnaire de l'Équipe de France ne peut plus prétendre à la victoire au classement général final. "Les prochaines manches vont quand même compter. Il vaut mieux terminer troisième ou quatrième de la Coupe de Monde que seizième. Je continuerai de me battre sur les autres manches". Une chose est sûre : le Champion de France doit aller au bout de lui-même pour décrocher des places d’honneur en Coupe du Monde. Une vraie différence avec ses numéros en solitaire à l’échelle hexagonale. "C’est quand même un autre niveau. Je dois me faire encore plus mal en Coupe du Monde".