À 38 ans, et malgré un entraînement moins poussé que les saisons précédentes, Laurent Colombatto est toujours performant. Pour preuve, il a enchaîné les succès sur les cyclo-cross régionaux durant le mois de novembre. Il faut dire que le pensionnaire du VC Morteau-Montbenoît a clairement fait le choix de se concentrer davantage sur les cross de la région cet automne, et avec succès. Le Mortuacien a su profiter de sa grande expérience qui est pour lui un atout. Le Doubiste reconnaît pourtant avoir beaucoup moins de temps que par le passé pour s'entraîner. D'où un certain manque de motivation par périodes. "C'est vrai que je ne travaille pas toujours à fond comme j'avais l'occasion de le faire les années précédentes", concède-t-il auprès de DirectVelo.

Les entraînements de Laurent Colombatto dépendent également fortement des conditions climatiques hivernales, auxquelles il est contraint de s'adapter. Ainsi, il préfère désormais procéder en fonction de ses sensations et privilégier le plaisir, particulièrement sur les "beaux circuits régionaux" qui représentent pour lui "une source de motivation".

UN EVENTUEL DEPLACEMENT SUR LE CIRCUIT DE NOMMAY

Laurent Colombatto a donc tout bonnement décidé de faire l'impasse sur les différentes manches de Coupe de France, lesquelles "représentent des contraintes, notamment en terme de déplacements et de temps". Toutefois, il avoue que l'ambiance des manches nationales lui manque et qu'il "en garde de bons souvenirs", principalement avec sa deuxième place en 2009 à Saint-Quentin et sa cinquième place à Quelneuc. Des résultats qui avaient d'ailleurs permis à Laurent Colombatto de terminer sur le podium du Challenge National cette même saison (lire ici).

Absent à Gervans puis à Bagnoles-de-l'Orne, il envisage de se rendre à la troisième et dernière manche, à Nommay. "Avec les moyens du bord et sans objectif précis en tête". Car cette année, Laurent Colombatto admet ne pas spécialement viser une performance en particulier, bien qu'il se fasse plaisir notamment grâce à l'approche technique, qui reste pour lui un défi. Surtout, il a bien conscience qu'il lui sera désormais difficile de rivaliser avec la nouvelle génération : une transition est dans l'ordre des choses. "Mais rouler est toujours pour moi un besoin d'évasion".