Guillaume Gaboriaud, un semestre à Taiwan

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Depuis septembre, Guillaume Gaboriaud a posé ses valises à Taiwan. Il a choisi d’étudier un semestre à l’étranger et s’est donc établi à Taipei, la capitale de la République. De la circulation, des embouteillages ou encore une nourriture pas forcément diététique mais d’autres avantages. "Ici il fait chaud et moi j’aime ça. J’ai fait en sorte de faire mon semestre dans un pays où je pourrai préparer la saison prochaine. Je découvre une culture complétement différente de la France. C’est fascinant", déclare-t-il à DirectVelo.

« DES LA SORTIE DE LA VILLE, ON ALTERNE ENTRE LA MONTAGNE ET LA MER »

La fin de cursus approchant, ses cours en école d’ingénieur lui laissent plus de temps. Le temps de partir à la découverte des alentours de la ville. "C’est complétement dépaysant. Dès la sortie de la ville on alterne entre la montagne et la mer. Ce sont des parcours que j’aime beaucoup avec des côtes entre cinq et dix kilomètres", explique-t-il.

Le coureur de l’Occitane en a profité pour faire quelques courses locales dont le Tour de Taiwan. "Je ne voulais pas arrêter ma saison à la mi-août alors j’ai contacté des équipes ici. Ça m’a permis de courir et de croiser quelques français comme Thomas Lebas ou Thomas Peyroton-Dartet que je connaissais bien. C’est toujours sympa".

« J’AI PRIS CONSCIENCE QUE JE POUVAIS PASSER PRO »

Le vainqueur du GP de Nogent-sur-Oise en Coupe de France DN1 ne va pas tarder à entamer sa préparation pour l’année prochaine. Une saison décisive pour Guillaume Gaboriaud. "J’ai pris conscience que je pouvais prétendre passer professionnel. Jusqu’à présent, ce n’était pas un objectif mais j’ai passé un palier et je ne sais pas où sont mes limites", avance-t-il.

A bientôt 24 ans et pour sa première année en DN1, il a réalisé une saison très complète. "Sans une préparation optimale (lire ici) j’ai dépassé mes attentes. Je voulais décrocher une Elite, finalement je l’ai fait dès le mois de février (GP d’Ouverture Pierre Pinel à Montastruc). Après je visais une Coupe de France, j’ai réussi. Et j’ai même pu remporter une 2.2 avec l’étape sur le Kreiz Breizh Elites !", savoure-t-il.

Ne reste qu’à éviter certains obstacles de la vie Taiwannaise avant de rentrer en France à mi-janvier : les plats typiques et la météo parfois capricieuse. "Pour la météo, c’est bien sauf quand il y a des typhons. Dans ce cas impossible de monter sur le vélo bien sûr. Il y même eu un jour où l’on ne pouvait pas sortir, raconte-t-il. Pour la nourriture, ce n’est pas facile de faire le métier. Les plats sont assez gras mais je suis motivé même si certains aliments sont très chers. Par exemple, j’ai voulu acheter quatre pommes la semaine dernière et j’en ai eu pour dix euros !". Une destination à oublier pour certains coureurs français.

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