Maxime Le Lavandier connait ses classiques

Crédit photo DirectVelo.com

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Retour en Bretagne pour Maxime Le Lavandier. Il retrouvera sa région natale en 2017 puisqu’il s’est engagé avec l’équipe promue en DN1, Côtes d’Armor-Marie Morin, après cinq saisons dans l’est (Chambéry CF en 2013, CC Etupes en 2015 et Pro Immo Nicolas Roux en 2016). "Je voulais me rapprocher de ma famille. Je vais aussi pouvoir participer aux classiques bretonnes. Depuis ma première année à Sojasun espoir, je n’y suis jamais allé avec une équipe", déclare-t-il à DirectVelo.

« UNE SAISON EN DENT DE SCIE »

Et ça tombe bien car Maxime Le Lavandier est un homme du début de saison comme il l’a démontré en 2016 en remportant le Circuit des Communes de la Vallée du Bédat et le GP de Saint-Etienne Loire. "Je pensais passer pro l’hiver dernier et je m'étais très bien préparé. Quand j’ai su que l’équipe ne partirait pas (lire ici), je n’étais pas contrarié mais revanchard. J’ai profité de ma condition pour démarrer fort".

La suite de la saison sera plus compliqué avec tout de même une deuxième place sur le Tour de Guadeloupe (2.2). "J’ai été en dent de scie. J’ai ressenti la fatigue à partir du mois de mai. Quand je visais un pic de forme,  je sentais que je ne supportais pas aussi bien les charges de travail". Mi-septembre, il quitte donc l’Auvergne "en ayant passé de bons moments, avec une très bonne ambiance dans l’équipe", ajoute-t-il.

« ESSAYER DE ME FREINER CET HIVER »

"J’ai l’habitude de beaucoup en faire pendant l’hiver. Je vais essayer de me freiner cette fois mais je pense quand même être en forme assez tôt dans la saison. Je retrouve toujours assez vite mes sensations", indique-t-il. Comme tout Breton, Maxime Le Lavandier connait ses classiques sur le  bout des doigts. Le grimpeur, deux fois deuxième de la Ronde de l’Isard (2013, 2014) sait aussi qu’il doit faire évoluer son registre. "Je vais travailler l’explosivité. Même si les courses sont dures, il faut avoir du punch. Ça ne me fait pas peur, j’espère pouvoir aller chercher des résultats. En tout cas je suis motivé".

"Je vais aussi découvrir les Plages Vendéennes. A mon avis, c’est un moment important pour la cohésion du groupe. Il faut être bien entouré sur les classiques, ce sera un bon test, prévient-il. J’ai une petite préférence pour Manche-Atlantique. J’habite à côté, c’est un rêve ! Il y aussi la Route Bretonne. Et puis un plus tard dans la saison la SportBreizh. Une semaine avant le Championnat de France ce sera un objectif", promet-il.

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