Boris Zimine : « Pas venu pour finir tranquille »

Crédit photo Amélie Barbotin

Crédit photo Amélie Barbotin

Pour Boris Zimine, 2016 restera une saison "nulle". A 26 ans, l’ancien coureur du CM Aubervilliers 93 qui s’est engagé avec le GSC Blagnac VS 31 a toujours l’envie d’être performant. C’est pour cela qu’il a décidé de retrouver la DN1. Un niveau qu’il avait connu pendant ces années au CC Nogent-sur-Oise puis au CC Etupes avant de passer professionnel, en 2012 chez Roubaix Métropole Européenne de Lille. Pour DirectVelo, il évoque son changement de club et se tourne vers la prochaine saison.

DirectVelo : Retrouver la DN1, c’était ton objectif ?
Boris Zimine : J’ai toujours autant envie de courir au plus haut-niveau. Quand j’ai su que je n’allais pas être conservé à Auber, j’ai cherché une équipe qui puisse me proposer un calendrier avec des courses pros. Je suis vraiment content de rejoindre Blagnac. Je suis aussi à un stade où j’ai envie de faire de nouvelles rencontres et de découvrir un nouvel environnement. Et puis je les remercie de ne pas m’avoir dit que j’étais trop vieux (rires).

« EN 2016, J’AI ETE NUL »

Certains clubs t’ont trouvé trop vieux ?
Oui, je trouve que c’est un peu dommage. Il y aussi le règlement qui limite les plus de 25 ans sur les manches de la Coupe de France. Enfin, je ne pense pas que l’on soit vieux à 26 ans… Je sors d’une mauvaise saison et l’âge a peut-être pu servir de prétexte à certains clubs.

Quel regard portes-tu sur ta saison ?
Je ne vais pas me chercher d’excuses, j’ai été nul ! J’ai fait quelques places en début de saison mais c'était surtout grâce à l'expérience (3e de la Vienne Classic, 6e du Tour du Canton de l’Estuaire). Ensuite, je suis tombé malade au début du mois de mai. J’ai été cloué au lit pendant dix jours au moment où je retrouvais de bonnes sensations. Si j’avais eu un ou deux bons résultats, j’aurais peut-être pu me relancer mais ça n’a jamais bien tourné pour moi. 

« MOTIVE POUR RETROUVER LES CLASSES 2 »

Tu penses avoir des explications ?
Pour la première fois, je me suis préparé différemment la saison dernière. J’ai voulu décaler ma préparation pour arriver en forme plus tard. Le problème, c’est que je n’ai jamais déclenché. Je fonctionne beaucoup au mental et j‘ai besoin de résultats et de conditions dès les premières courses. Physiquement, je suis à l’aise quand il fait froid. Je suis un homme de début de saison !

Es-tu content de retrouver les manches de la Coupe de France DN1 ?
Tout le monde critique la Coupe de France mais au fond, tout le monde rêve d’en gagner une. Ce sont des courses qui me plaisent. Leur schéma me convient. Je suis surtout motivé pour retrouver les courses de Classe 2. Je sais que le club a envie d’en faire de plus en plus. C’est souvent sur ces courses que j’ai été le plus à l’aise les années précédentes.

Comment vois-tu ton rôle au sein du  GSC Blagnac ?
Je n’aime pas l’expression capitaine de route car ça signifie dans un sens que l’on se préoccupe moins du résultat. Mais, j’ai envie d’aider et de partager avec les jeunes. C’est quelque chose qui me plait. Je ne suis pas du tout venu pour finir tranquillement. J’ai envie d’être performant et mon ambition est toujours d’aller le plus haut possible !

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