Michel Callot, président du Conseil Fédéral de la FFC, a déclaré sa candidature à la présidence de la Fédération Française de Cyclisme ce jeudi (lire ici). Il détaille ses intentions à DirectVelo.

DirectVelo : Pourquoi vous porter candidat dès maintenant ?
Michel Callot : Dans le microcosme du vélo, on se posait la question de la décision de David Lappartient sur sa candidature à la présidence de la FFC. David s'est prononcé assez tôt, le 7 octobre (lire ici). Je me présente dès aujourd'hui pour me laisser le temps de rencontrer et d'écouter tous les acteurs et de laisser le temps à ceux qui veulent me rejoindre de s'engager dans de bonnes conditions.

Dans votre déclaration de candidature, vous voulez renforcer les liens entre la fédération et les régions et les clubs. En quoi ce lien a-t-il besoin d'être renforcé ?
C'est une conviction profonde, c'est une manière d'être. J'ai besoin de me nourrir du dialogue. Dans une cartographie de la France qui sera remaniée, le lien entre la politique fédérale et la politique territoriale doit être mis en place. Il faut un vivier fédéral avec tous les acteurs, les clubs, en particulier les clubs de haut-niveau.

DE L'ORAL A L'ECRIT

Vous déclarez aussi vouloir passer "d'une culture de transmission orale à un système de formation et de détection écrit et structuré." Ces écrits manquent-ils aujourd'hui ?
Il y a beaucoup de savoir-faire, de compétences à la FFC. Mais peu de choses sont formalisées ce qui fait qu'on a du mal à les faire descendre dans les clubs et les comités. Je ne dis pas que rien n'est écrit mais d'autres fédérations ont su écrire et ce qu'on doit faire pour bien former un athlète.

Quand allez-vous dévoiler votre liste ?
Ma première échéance est, d'abord, d'être rejoint le plus rapidement possible par des acteurs du cyclisme pour la construction du projet. Pour cela, j'ai besoin d'une base la plus large possible.
Ensuite, la deuxième échéance, en respectant les délais prévus par les statuts, sera de dégager, parmi ce groupe, un bureau exécutif.