Louis Pijourlet : « Je suis dans le jeu »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo.com

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Quand le podium d’un contre-la-montre se joue à la seconde près, il y a forcément un ravi (lire ici) et deux déçus (lire ici). Louis Pijourlet a été ce dimanche sur le Chrono des Nations Espoirs le deuxième déçu. Il s’est contenté de la troisième place comme la saison dernière. "Sur le coup ça a été dur à accepter. A froid, je relativise car je ne m’étais pas du tout préparé pour ce chrono, avoue-t-il à DirectVelo. Mais à la limite, mon plus gros regret ce n’est pas tant le résultat en lui-même. C’est de voir que je suis dans les temps des meilleurs ici mais pas lors des Championnats de France par exemple".

« COMPLETEMENT BLOQUE APRES MA CHUTE »

Lourdement tombé lors des derniers Championnats de France sur piste, le coureur du CR4C Roanne s’est relevé sans fracture mais avec un hématome important en bas du dos. "J’étais complétement bloqué pendant les dix jours qui ont suivi. J’ai retrouvé des sensations pendant le stage avec l’Equipe de France sur piste d’endurance. Ça m’a débloqué’’.

Justement, pendant qu’il finissait ses préparatifs pour rejoindre la Vendée, ses collèges de la poursuite par équipes devenaient Champion d’Europe à Saint Quentin-en-Yvelines. Quel sentiment a-t-il ressenti ? "Un mélange entre la joie de faire partie de ce groupe et la déception de ne pas y être, forcément".

« ÊTRE PRO POUR ESPERER ÊTRE A TOKYO »

A 21 ans, Louis Pijourlet n’a pas du tout envie de tourner la page de la piste. Au contraire, il veut se battre pour une place au sein de la poursuite par équipes. "Je disputerai la deuxième manche de la Coupe du Monde (du 11 au 13 novembre à Apeldoorn). Je veux montrer que je suis toujours dans le jeu. Je suis hyper motivé. Le plus difficile sera de bien gérer ces deux semaines qui me séparent des courses".

Vainqueur d’une course toutes catégories cette saison, le  pistard veut aussi s’accomplir sur route. Une nécessité. "C’est dans la logique pour moi. Faire des bonnes saisons sur route permet de prendre du volume, de la force. A mon avis, ce serait même difficile de prétendre à une place dans la poursuite pour Tokyo sans évoluer dans une équipe professionnelle", annonce-t-il.

"Même si j’ai l’impression d’avoir réalisé ma meilleure saison sur route, je me dis que je suis souvent passé à côté. J’ai été plusieurs fois dans le  final des courses mais je dois gagner la saison prochaine. Ce sera l’objectif. Il faut que je devienne plus finisseur", prévient-il.

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