Eliminé dès le premier tour du tournoi de keirin du Championnat d'Europe, Benjamin Edelin a "manqué de fraîcheur" explique-t-il à DirectVelo. "J'avais mal aux jambes dès le matin. Un jour sans ça arrive mais ça m'arrive sur le keirin où j'espèrais me qualifier pour les demi-finales." Mais pour arriver en demi, il faut se sortir du bourbier des qualifications, où seul le vainqueur passe et tous les battus doivent passer par les repêchages. "Ces courses sont les plus compliquées pour moi. Il faut courir pour gagner. Je préfère me faufiler et regarder ce qu'il se passe."

Ce Championnat d'Europe de keirin a inauguré la nouvelle règle du sprint sur trois tours (lire ici)."Les stratégies changent avec ce règlement. Je n'avais pas de repères. Je ne savais pas si je devais partir de loin ou retarder", relate le coureur de 23 ans. Les grosses cuisses de la journée ne lui ont pas facilité la tâche. "L'accélération derrière la moto m'a fait déjà mal au départ. J'avais opté pour un braquet qui me permette d'accélerer mais aussi de tenir un sprint long. Mais quand on n'a pas les jambes..." Son axe de travail pour le futur sera de "bien bosser les sprints longs et les facultés d'accélération pour supporter un démarrage brusque  sur un sprint lancé tardivement."

Le coureur de la Manche veut maintenant se reposer un peu "pour être performant sur les prochains rendez-vous. J'espère être présent à Glasgow mais ça dépendra de la sélection d'Herman Terryn et de Clara Sanchez. Et il faut que je récupère", conclut-il.