"Sans pression", c'est dans cet état d'esprit que Julien Van den Brande prendra part, dimanche, au Chrono des Nations aux Herbiers dans la catégorie Espoirs. Le coureur de Veranclassic-AGO envisage cette épreuve comme préparation à la saison suivante. "C'est une manière de rester motivé durant l'hiver en me fixant quelques petits objectifs", déclare-t-il à Directvelo.

Le Chrono des Nations, se disputera sur un tracé de 38 kilomètres. Une distance appréciée par le futur coureur d'EFC-Etixx. "J'aime les longs contre-la-montre car je monte généralement en puissance au fur et à mesure des kilomètres. C'est un bon test pour l'année prochaine"

Julien Van den Brande a disputé ses trois premières années Espoirs au niveau Continental, une saison chez Josan-To Win et deux chez Veranclassic, sans passer par une équipe de formation comme Lotto-Soudal U23 ou VL Technics-Experza-Abutriek. En 2017, il aura donc l'occasion de rouler sa dernière année dans cette catégorie sous les ordres de Wim Feys. "Les autres saisons, je n'étais pas tourné vers les résultats mais en 2017, je veux me mettre en évidence sur des interclubs et des courses exclusivement réservées aux Espoirs, comme le Tour de Flandre-Occidentale. Je pense que ce transfert arrive au bon moment", estime le septième de Brussel-Opwijk.

Le coureur de 21 ans estime que les années passées en continental lui seront bénéfiques en 2017. "Durant les trois dernières campagnes, j'ai beaucoup évolué au niveau des professionnels sur des 1.1 ou des kermesses pros. Je me suis amélioré au fil des années. J'espère récolter les fruits de cet apprentissage en 2017", analyse-t-il.

Le deuxième du Tour du Brabant Flamand 2016 voudra également de casser une image de garçon compliqué. "J'essaie de montrer une attitude professionnelle là où je passe. Je me mets au service de l'équipe quand on me le demande. Depuis les Juniors, j'ai cette réputation. Je ne comprends pas pourquoi", déplore le deuxième de la kermesse pro d'Houtem-Vilvoorde.

On comprend également l'aspiration de Julien Van den Brande, à savoir passer professionnel en 2018. "Ce n'est pas un rêve mais un objectif. Si je ne l'atteins pas, je n'insisterai pas et j'arrêterai de rouler à ce niveau", conclut-il.