Il fait (très) chaud à Doha et l’on transpire sur sa bécane mais certains coureurs apprécient le voyage. A l’instar du double Champion du Luxembourg Juniors (route et contre-la-montre), Michel Ries. "C’est vraiment beau d’être ici et de découvrir cette culture qatarienne. Tout le monde se prépare pour cet événement et il y a des coureurs du monde entier", apprécie-t-il.

« JE SUIS CONTENT QUE CE SOIT FINI ! »

17e  du Championnat du Monde Juniors du contre-la-montre, à 2’39’’ de l’Américain Brandon McNulty (le classement), il a terminé sans regret. "J’ai tout donné. Je suis content que ça soit fini !, avoue-t-il à DirectVelo. C’était un parcours vraiment dur car il n’y avait aucun moment pour se relâcher et encore moins récupérer. J’étais à bloc toute la course".

Michel Ries qui dispute ses deuxièmes mondiaux sur route préfère penser à l’épreuve en ligne. "Ce sera aussi dur et long. Moi je préfère quand il y a des côtes mais il faut s’adapter à tous les circuits, annonce le 3e  de la Ronde des Vallées (1.1 MJ) en France ou encore 5e du GP Général Patton (Coupe des Nations). J’imagine une course ouverte. Beaucoup de coureurs n’ont aucun intérêt à arriver au sprint massif".

« HEIDERSCHEID VA TRES VITE AU SPRINT  »

Les cinq Luxembourgeois compteront sur Colin Heiderscheid -vainqueur d’une étape sur le Tour de Basse-Saxe (2.1 MJ) et sur le Tour des Portes du Pays d’Othe (2.1 MJ)- en cas d’arrivée groupée. "Il va très vite mais tout le monde voudra se montrer. C’est la plus belle course de l’année donc beaucoup de coureurs voudront sortir".

Après Doha, un autre Mondial attend peut-être Michel Ries. Cette fois bien plus proche de la maison et bien plus froid. "Le Championnat du Monde de cyclo-cross aura lieu à Sanem (Luxembourg, lire ici). Ce serait magnifique d’y participer, confie-t-il. C’est toujours un honneur de représenter son pays mais à domicile ça doit être encore plus motivant".

Avant le cross, une coupure bien sûr mais surtout un passage dans la catégorie Espoirs avant de chausser les pneus à crampons. "Ce sera beaucoup plus difficile d’obtenir un résultat avec certains coureurs quasiment professionnels. Mais l’on verra bien", conclut Michel Ries.