Paris-Bourges : Les réactions

Crédit photo Jean-Michel Ruscitto - DirectVelo.com

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L'Irlandais Sam Bennett (Bora-Argon 18) a remporté ce jeudi au sprint massif la 66e édition de Paris-Bourges (1.1), disputée sur 193,7 kilomètres entre Gien (Loiret) et Bourges (Cher). Il a devancé d'un rien Alexander Porsev (Katusha Team) Rudy Barbier (Roubaix Métropole Européenne de Lille) complète le podium. Sam Bennett se succède à lui-même au palmarès de la course. Retrouvez les réactions recueillies par DirectVelo.

Sam Bennett (Bora-Argon 18)
Vainqueur de Paris-Bourges
« Je suis vraiment content. C’est ma deuxième victoire ici ! J’aime beaucoup la ville (rires). J’étais malade toute la semaine même si ça allait un petit  peu mieux avant-hier et surtout hier. L’équipe m’a bien protégé et j’ai décidé de prendre la roue des Katusha. On a bien passé le dernier virage. Dans la dernière ligne droite, j’étais dans la roue de Porsev mais je me disais ''attend encore, attend encore''. Comme je n’étais pas top aujourd’hui, je n’avais pas le droit à l’erreur. Finalement c’est très serré mais j’avais bien l’impression d’avoir gagné en passant la ligne. Je n’ai pas levé les bras mais je pensais que ça allait le faire… »

Rudy Barbier (Roubaix Métropole Européenne de Lille)
3e
« Je suis déçu car ça se joue à la photo-finish. Ça fait chier pour l’équipe qui a très bien bossé. J’aurai aimé leur offrir une dernière victoire avant de partir chez AG2R La Mondiale. Cinq mètres après la ligne je passe devant mais c’est trop tard. Il y avait un rétrécissement un peu avant les 500  mètres. Si j’ai dû freiner un petit peu, c’est sans doute là que je perds la course. Un podium c’est pas mal mais je recherche mieux. Ça se joue au placement. C’est une histoire de précision qui me manque encore. Je suis quand même content d’être là en fin de saison, ça prouve que j’ai été régulier. Après ma chute au Tour du Poitou-Charentes avec mon frère, on montre que l’on a su se remobiliser. Le Mondial ? Je savais que ça aurait été compliqué en étant en Continentale. Je n’espérais pas forcément mais j’aurais bien aimé y aller. Après, il n’y a pas grand-chose à regretter. »

Marc Sarreau (FDJ)
4e
« Ça frottait beaucoup. On savait qu’il fallait être placé à gauche de la route après la flamme rouge. Moi j’étais bien placé, derrière les Katusha et Laporte. Hélas, j’ai un peu tardé à lancer mon sprint. Je n’ai plus trop de repère car je sprint plus souvent pour lancer ou replacer Arnaud Démare que pour moi. Je me suis retrouvé bloqué par Rudy (Barbier)  qui a lancé avant moi sur la droite de la route. C’était trop tard quand j’ai pu produire mon effort. Je suis déçu de manquer le podium à domicile. J’étais venu pour gagner. J’étais bien placé, j’avais toutes les cartes en main pour gagner mais ça ne m’a pas souri. Les jambes étaient bonnes. J’espère faire du bon boulot à Paris-Tours pour Arnaud (Démare) car ce sera une distance identique au Mondial. Ça fera une bonne répétition. »

Elie Gesbert (Fortuneo-Vital Concept)
57e et échappé
« 170 kilomètres devant, ça fait mal aux jambes mais ça fait aussi plaisir. J'ai passé une belle journée à l'avant. A cinq, ça tournait bien. Dès le début de l'échappée, on s'était dit qu'on allait visser à partir du Kilomètre 110, après le GPM. Je n'ai pas spécialement cherché à faire les grimpeurs et les points chauds. Dans le final, on a fait un beau numéro avec Quentin (Jauregui) et franchement, j'y ai presque cru.
La saison n'est pas encore terminée puisque j'irai à Paris-Tours dimanche. Je n'ai jamais fait une course aussi longue alors ce sera une découverte. Ce n'est pas un profil pour moi mais c'est vraiment pas mal d'y aller pour découvrir. »

Daniel McLay (Fortuneo-Vital Concept)
70e
« J'avais vraiment de super jambes dans le final. Même si Armindo (Fonseca) et Yauheni (Hutarovich) étaient dans le deuxième peloton, j'ai quand même été bien emmené par Vegard (Breen) puis PLP (Pierre-Luc Périchon). Mais il y avait un virage serré juste avant la dernière ligne droite et on s'est entassé. J'étais bloqué à 15 km/h et c'était fini.
Je n'ai pas été le seul piégé puisque Bouhanni a tracé tout droit par exemple. C'est dommage car j'aurais pu faire un truc aujourd'hui (jeudi). »

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