Maéva Paret-Peintre : La sprinteuse de la famille

Crédit photo Thomas Maheux - thomasmaheux.photodeck.com

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Ce n’est pas encore le jeu des sept familles mais un deuxième Paret-Peintre portera le maillot de l’Equipe de France en 2016. Après le coureur du Chambéry CF (Aurélien Paret-Peintre) chez les Espoirs, c’est Maéva, la petite sœur qui a décroché sa première sélection en Equipe de France. Elle disputera les Championnats du Monde Juniors au Qatar (lire ici).

« J’ESPERAIS ALLER AU QATAR »

"Quand Julien Guiborel m’a appelée, je ne savais plus trop où  j’étais ! J’espérais y aller depuis le début de la saison mais j’ai été moins performante fin août. Je suis passée à côté des Championnats de France à Civaux. Du coup  j’étais moins sûre de moi", déclare-t-elle à DirectVelo.

"Dans la famille, tout le monde fait du vélo alors j’ai suivi le mouvement et j’ai tout de suite accroché. Par contre, je suis le contraire de mon frère. Sur le vélo, je suis une sprinteuse et dans la vie je suis plutôt fonceuse. Lui réfléchit beaucoup plus", confie-t-elle. Maéva Paret-Peintre vit toujours du côté d’Annemasse. Les cols font donc partie du paysage mais c’est donc au sprint qu’elle s’exprime le mieux. "Forcément je monte des cols l’été. J’aime bien mais je préfère largement la vitesse. Mais je ne suis que Junior première année  et je dois encore m’améliorer dans tous les domaines."

« JE N’EN FAISAIS QU’A MA TETE »

Deuxième de la Classic Vienne Poitou-Charentes en réglant le sprint du peloton (lire ici), elle s’est fait un palmarès sur la piste de Hyères avec trois médailles au Championnat de France sur piste de l'Avenir (l’argent sur le scratch, le bronze sur la vitesse individuelle et par équipes). "Cette saison tout roule pour moi. Je reviens de loin car j’ai failli tout arrêter l’hiver dernier. Je n’avais pas les résultats que j’espérais. Je n’en faisais qu’à ma tête mais je me suis remise en question", avoue celle qui fait partie de la DN Rhône Alpes.

Au Qatar, elle fera sans doute partie des Françaises les plus rapides. "On en rigole entre nous. Forcément on y pense toutes mais on ne parle pas encore de la course ou des objectifs que l’on pourrait avoir. Mais je ne vois pas pourquoi ça n’irait pas", prévient-elle.

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