Alexis Guérin : « En ressortir plus fort »

Crédit photo Camille Nicol

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Après deux années au sein de l’équipe Continentale AWT-Greenway, Alexis Guérin voulait se relancer au GSC Blagnac Vélo Sport 31. En juin, il a remporté la première étape du Tour de Savoie Mont-Blanc (2.2) avant de se fracturer la clavicule le dernier jour. A 24 ans, il espérait repasser professionnel en 2017. Finalement, il s’est engagé avec le VC Rouen 76 (DN1) pour la saison prochaine (lire ici). Pour DirectVelo, il explique son choix avant de tirer un premier bilan de son retour chez les amateurs.

DirectVelo : Comment vis-tu le fait de repartir une saison en DN1 alors que tu avais eu des contacts avec certaines équipes Continentales dont HP BTP-Auber 93 ?
Alexis Guérin : C’est spécial car on disait que j’allais aller à Auber alors que je n’avais pas encore eu de contact avec l’équipe. Ensuite c’est vrai que j’ai eu Stéphane Javalet mais je crois qu’il a privilégié une autre piste. Je comprends tout à fait. Je repars pour un an en DN1, je prends ça comme une épreuve à surmonter. Je vais essayer d’en ressortir plus fort.

« JE VAIS TROUVER UN CLUB TRES STRUCTURE A ROUEN »

Finalement tu t’es tourné vers le VC Rouen 76, pourquoi ne pas être resté à Blagnac ?
Je connais Jean-Philippe Yon depuis plusieurs années et j’ai envie de travailler avec lui. Il connaissait Dominique Arnaud et je pense qu’ils voyaient les choses à peu près de la même manière. Je sais aussi que je vais trouver un club très structuré avec du très bon matériel. Il y a un bon groupe à Blagnac avec un très bon staff mais personnellement j’ai besoin d’aller voir ailleurs.

Quel bilan tires-tu de ta saison ?
Au niveau des résultats je pense qu’elle est bonne notamment avec ma victoire sur le Tour de Savoie Mont-Blanc (lire ici) mais pour moi, c’est une saison moyenne. En fait, j’ai l’impression d’avoir vécu deux saisons en une seule avec six premiers mois compliqués à cause de plusieurs blessures. Et puis un été où je n’ai quasiment pas quitté les quinze premières places.

« CHEZ LES PROS CELUI QUI MET UNE DENT DE PLUS EST DEVANT »

Comment as-tu vécu ton retour chez les amateurs au niveau de l’entrainement ou du niveau global ?
On s’entraîne de la même manière chez les pros ou en DN1. Quand je regarde mes courbes de puissance, je m’aperçois que j’ai encore progressé cette année. J’ai envie d’être encore plus précis cet hiver dans ma préparation pour faire mieux la saison prochaine. J’aime la perfection à l’entrainement. Je vais faire un hiver studieux, il faut commencer par le chapitre un avant de réfléchir aux objectifs. J’ai envie de travailler le contre-la-montre cet hiver. Forcément, je pense aux courses à étapes car ce sont des parcours qui me correspondent même si l’objectif est de gagner. Peu importe la course. En ce qui concerne le niveau global, je pense qu’il est très bon en DN1 même s’il ne faut pas comparer avec les courses professionnelles.

Tu parles du rythme, de la difficulté ?
Je pense que certaines équipe de DN1 ont le niveau pour être en Continentale mais les courses amateurs sont beaucoup plus tactiques. Parfois ça roule vite puis il peut y avoir du marquage, des moments plus tranquilles. C’est souvent le plus malin qui gagne. Chez les pros, ça roule quand même plus vite, tout le monde a mal et celui qui met une dent de plus est devant. Je me reconnais plus dans cet état d’esprit. J’ai pris beaucoup de plaisir pendant ces deux années pros.

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