Une qualification ce matin, un peu de repos dans l’après-midi et Yoan Verardo disputera la finale de la course aux points des Championnats de France sur piste ce jeudi à 20h. "Je veux surtout me faire plaisir dans une discipline que j’adore. Il y a un beau plateau mais sur piste la course est toujours ouverte. Il peut y avoir un marquage entre les favoris. Tout est possible", déclare Yoan Verardo à DirectVelo.

« QUAND CA NE VEUT PAS, CA NE VEUT PAS »

Sur la piste bordelaise, le coureur du GSC Blagnac VS 31 termine sa saison entre amis près de la famille. Un exercice 2016 qui n’a pas répondu aux attentes de celui qui était stagiaire au sein de l’équipe Delko Marseille-Provence KTM la saison dernière. "Je n’ai pas eu de chance. Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. C’est le karma", dit-il.

Dernier épisode de malchance sur le Grand Prix de Blangy, la dernière manche de la Coupe de France DN1 qui lui correspondait. "Mon câble de dérailleur s’est cassé au moment de la grosse bagarre... Le pire c’est que j’avais changé tous les câbles deux semaines avant la course". Yoan Verardo est forcé d’abandonner alors qu’il retrouvait la forme en fin d’été (2e du Tour des Landes et une victoire en toutes catégories le 15 août).

« CETTE SAISON M’A USE »

Mais c’est vraiment au printemps que sa saison a basculé du mauvais côté. "Je me suis recassé la même clavicule qu’en Chine (au mois de novembre). On ne pouvait pas opérer donc je suis resté quatre semaines allongé. Forcément j’ai perdu du muscle mais j’ai surtout raté tous mes grands objectifs, le Tour de Gironde (2.2) le Tour d'Eure-et-Loir (Coupe de France). C’est compliqué de montrer ce que l’on vaut dans ces conditions".

A 23 ans, celui qui s’est classé 2e du Tour du Lot-et-Garonne (Coupe de France) espère toujours passer chez les professionnels même s’il pourrait repartir à Blagnac la saison prochaine. "J’aimerais que l’on me laisse ma chance mais je suis conscient de la conjoncture", indique-t-il.

Avant d’en finir avec 2016, Yoan Verardo sera ce dimanche sur Paris-Connérré. Une classique qui peut lui convenir mais... "Une saison comme celle-là use mentalement et physiquement. Après ma première fracture je suis revenu très vite mais j'ai fait de gros effort. Pareil cet été, il a fallu être encore plus sérieux sur la nourriture par exemple. Enfin, au départ de la course je suis toujours motivé", assure-t-il.