Adrien Carpentier a travaillé son point faible

Crédit photo André Quentin - www.ggvelofoto.fr

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Deuxième de Paris-Chalette-Vierzon (voir le classement), samedi dernier, Adrien Carpentier a effleuré son quatrième bouquet de la saison. C’est un Romain Feillu retrouvé (lire ici) qui lui a soufflé la victoire en haut du faux-plat d’arrivée. "Ça aurait été peut-être différent sur une arrivée plate mais ça me fait quand même du bien. En fin de saison, c’est plus facile d’aller s’entraîner quand on a des résultats", déclare-t-il à DirectVelo.

« DECU DE MON DEBUT DE SAISON »

Depuis le mois de juillet, le nom du sprinter du VC Rouen 76 revient souvent en haut des classements. Régulier, Adrien Carpentier a surtout progressé physiquement. "Je passe mieux les bosses et c’est encourageant. Je devais travailler mon point faible et je l’ai bien fait. Maintenant, je préfère quand la course est usante. C’est un grand changement pour moi et ça me fait beaucoup de bien", ajoute-t-il. A l’instar du Championnat de France Espoirs où il a pris la neuvième place, il a appris à faire la course. "A partir de Montpinchon, j’ai vu que je pouvais être avec les premiers en haut des côtes".

Avant cela, il avait eu du mal à démarrer sa saison. La faute à des soucis personnels qui l’empêchent de se concentrer sur son sport. "Même en course je n’y étais pas vraiment. Et puis je m’y suis remis. Il n’y a pas forcément eu de déclic. Plutôt des discussions et la conviction que j’avais de belles choses à faire dans le vélo. Je suis quand même déçu de me dire que j’aurais pu faire mieux", confie-t-il.

« PLUS DE LIBERTE EN FIN DE SAISON »

Vainqueur de deux sprints massifs cette saison (une étape du Tour du Loiret en mai puis sur les 3 Jours de Cherbourg en septembre), Adrien Carpentier se laisse une marge de progression. "Je ne travaille pas encore le sprint à l’entrainement. Par contre, je commence à faire plus attention à mon entrainement et à la nourriture. Avant j’y allais plutôt au talent ! (rires)".

Pour sa deuxième année Espoirs, il vise forcément les classiques de la fin de saison, à commencer par Paris-Tours Espoirs. "Jean-Philippe Yon m’a demandé si j’étais encore motivé après Blangy. A partir de ce moment c’est devenu un objectif. Je suis plus à l’aise à cette période. C’est peut-être car l’on ressent moins la pression dans le peloton. Et puis les courses sont plus décousues. Je trouve que l’on prend plus de plaisir. J’ai besoin de cette liberté".

A 20 ans, celui qui avait revêtu le maillot tricolore lors du Tour de l’Abitibi en Juniors espère retrouver l’Equipe de France. "Ce serait un rêve ! Dans cette optique, je pense repartir un an en DN1 et bien sûr j’aimerais avoir des contacts avec des équipes pros la saison suivante. Pour un sprinter, on sent qu’elles sont plus rodées que les DN1 dans l’approche du sprint".


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