Alexys Brunel (France) est devenu ce mercredi, à Plumelec (Morbihan), Champion d’Europe du contre-la-montre dans la catégorie Juniors Hommes. Le Français a devancé le Suisse Marc Hirschi et le Norvégien Iver Knotten. Alexys Brunel succède au Russe Nikolai Ilichev au palmarès. Retrouvez les réactions recueillies par DirectVelo.

Iver Knotten (Norvège) -notre photo-
3e
« Je suis vraiment content de mon podium. Il y a encore une semaine, j'étais malade et j'ai même imaginé ne pas participer à ces Championnats, alors je suis d'autant plus satisfait de faire ce podium. L'objectif était un podium, alors je ne peux qu'être satisfait. Brunel et Hirschi sont des mecs très forts, alors je ne suis pas surpris qu'ils soient dans les premières positions. Je me doutais qu'il allait être dur de battre ces mecs-là.
Le parcours était très sympa, avec beaucoup de montées et de descentes. Ça m'allait très bien.
Maintenant, on va se tourner vers la course en ligne. Nous n'avons pas un leader particulier mais des mecs à l'aise sur tous les types de parcours. On a un gros collectif et on visera là encore une nouvelle médaille. »

Stefan Bissegger (Suisse)
4e
« C'était un parcours difficile avec un nombre incalculable de montées. Il s'agissait de mon premier long contre-la-montre de l'année. Lors du Championnat de Suisse, je suis tombé après cinq kilomètres. Ce fut une grosse déception. Je n'ai pas effectué de préparation précise en vue de ce chrono car je combine le cyclisme avec mon diplôme de mécanicien. Je travaille 35 heures par semaine. Je pense néanmoins que ce contre-la-montre est un bon test pour le Championnat du Monde au Qatar qui me conviendra davantage car je suis sans doute un peu lourd pour un tracé vallonné comme celui-ci. »

Jarno Mobach (Pays-Bas)
6e
« Je ne cache pas ma déception. J'avais clairement l'ambition de monter sur le podium. Je ne sais pas trop comment analyser cet échec. Je suis sans doute parti trop rapidement dans la première partie. Je manquais de force dans la dernière ascension. J'ai compris dans la deuxième partie du parcours que je n'avais pas lutté pour la médaille. Dès que tu en prends conscience, tu perds un peu de ton influx nerveux. Je dois rapidement oublier cette déception et me concentrer sur la course en ligne où nous avons des chances de médaille. »

Ruben Apers (Belgique)
12e
« Je suis déçu car je m'étais entraîné spécifiquement pour ce contre-la-montre. Je n'avais tout simplement pas de force dans les jambes. Je l'ai directement senti dans la première partie du parcours. Avec ce vent défavorable, j'avais vraiment le sentiment de rester planté. Ce profil vallonné ne permet pas de trouver son rythme facilement. Dans la deuxième partie, j'espérais en finir le plus vite possible mais ce n'était pas avec le bon état d'esprit. Je me suis mis peut-être trop de pression par rapport à mon premier événement international. C'est évidemment différent d'un test national où il y a qu'une dizaine de participants au départ. Ma participation au Championnat du Monde dépendait de ma prestation aujourd'hui. Ce n'est évidemment pas rassurant mais j'espère que le sélectionneur national gardera sa confiance en moi. »

Inigo Elosegui (Espagne)
13e
« C'était un parcours très difficile. Il ne fallait pas tout donner dans les premiers kilomètres car il restait des portions très délicates à gérer dans le final. J'avais de bonnes sensations. Il fallait vraiment faire attention à bien gérer sur ce chrono où l'on est constamment en prise. Evidemment, on se devait d'en garder pour l'ascension finale.
Je suis content avec ce résultat, je venais pour un Top 10 ou un Top 15. C'est plutôt pas mal, et ça me fait une belle expérience à l'international.
Je ne suis pas surpris du résultat. Pour moi, Hirschi était le grand favori, mais je voyais aussi Brunel et l'autre suisse, Bissegger, comme les deux autres grands favoris.
On va essayer de décrocher une médaille sur l'épreuve en ligne maintenant. Ce ne sera pas facile, mais il y aura forcément des possibilités. »

Clément Davy (France)
22e
« Hélas, j'ai été malade la semaine dernière... Je ne savais pas trop à quoi m'attendre aujourd'hui. J'étais mieux depuis ce lundi mais ça n'a pas souri. J'ai vite compris que ça n'allait pas le faire. Je n'avais pas la moindre force. J'ai senti que j'étais dans le dur dès les premiers coups de cul. C'est une déception... Je n'ai pas pu défendre mes chances comme je l'aurais voulu. Heureusement, j'ai un collègue sur la plus haute marche, alors on ne peut qu'être content ! »