Mathias Le Turnier : « Content d’avoir aidé »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo.com

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo.com

Une trentaine de coureurs ouvre la route de ce Tour du Doubs. Derrière, trois coureurs chassent dont le puncheur de la Cofidis : Julien Simon. Une vingtaine de secondes reste à boucher quand Mathias Le Turnier entre en jeu. Présent dans l’échappée, il se relève pour faire le saut avec son leader. ''J’ai mis un petit moment à m’en remettre... Je suis content d’avoir pu le faire même si ça m’a sans doute coûté en fin de course'', déclare-t-il à DirectVelo.

« JE NE SAVAIS PAS A QUOI M’ATTENDRE »

Après une petite dizaine de kilomètres d’effort, le vainqueur du Tour des Cantons de Mareuil-Verteillac-Ribérac (Coupe de France Espoirs) ramène son leader sur la tête. Cofidis place quatre coureurs dans l’échappée mais ne pourra pas suivre quand la FDJ et les AG2R La Mondiale accélèrent dans le Larmont (sommet à 5 km de l’arrivée). Le Turnier et les Cofidis marquent le pas mais le stagiaire remonte dans le bus avec le sentiment du devoir accompli. ''Je ne savais pas trop à quoi m’attendre. L’équipe aussi mais finalement j’ai pu jouer un rôle dans la course. Je  suis plutôt satisfait''.

Le grimpeur, deuxième de la Ronde de l’Isard, trouvera un terrain encore plus à sa convenance dans quinze jours pour sa prochaine course avec l’équipe Continentale pro : le Tour d’Emilie. ''Ce sera encore plus dur avec les équipes WorldTour qui prépareront le Tour de Lombardie. Je m’attends à trouver un parcours qui me convient mais je ne sais pas du tout à quoi m’attendre, avoue-t-il. Et puis la course fera plus de 200 km...''

PAS A L'AISE A PLUMELEC

Présent dans l’Equipe de France lors du dernier Tour de l’Avenir, le coureur de l’Océane Top 16 disputera la finale de la Coupe de France DN1 ce week-end et non pas le Championnat d’Europe pour lequel il avait été présélectionné. ''C’était pour le circuit de Nice et je pense que Plumelec sera plus pour les puncheurs que pour les grimpeurs. J’ai fait Manche-Atlantique et je pense que je n’aurais pas forcément été à l’aise, confie-t-il. Je ne suis pas déçu du tout je comprends le choix de Pierre-Yves Chatelon (le sélectionneur)''.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Mathias LE TURNIER