Emiel Planckaert : « Un numéro inconnu m'a appelé... »

Crédit photo Maxime Segers - DirectVelo

Crédit photo Maxime Segers - DirectVelo

Un Planckaert peut en cacher un autre. Quand ce n'est pas Edward qui ouvre en puissance le printemps, ou Baptiste qui truste les places d'honneurspour s'offrir un contrat chez Katusha (voir ici), Emiel inscrit son prénom à la liste des références belges chez les Espoirs. "Je rattrape mon mauvais début de saison", sourit posément l'Espoir 2 de Lotto-Soudal U23.

A Bavay d'abord, le Flandrien a buté sur la 2e place. A Bellignies ensuite, Emiel Planckaert a cueilli sa première victoire de l'année, sur le GP des Marbriers, en usant des conseils avisés de son aîné Baptiste. "J'ai retrouvé de la confiance et j'ai bénéficié d'un parcours à ma convenance", se satisfait-il auprès de DirectVelo. "Je m'entraîne souvent avec mes deux frères, et Baptiste m'apprend beaucoup. Surtout sa science de la course, comment bien se protéger du vent ou encore pour sentir le bon coup. Et quand j'ai un peu plus de mal, je repense à ses conseils et ça me motive."

Suffisant, dès lors, pour se retrouver une semaine après sa victoire dans les jardins du Vert de Pommier, à La Gleize, au coeur des Ardennes là où la sélection belge pour les Championnats d'Europe se prépare. "En fait je ne m'y attendais pas", avance timidement le cadet de la fratrie Planckaert. "Un numéro inconnu m'a appelé, j'ai décroché puis Jean-Pierre Dubois m'a appris la nouvelle. Une agréable surprise, car je n'y pensais pas du tout."

EURO POUR EMIEL, MONDIAL POUR EDWARD

Voici donc sa première grande sélection en Espoirs acquise, après sa participation au Mondial Juniors à Ponferrada en 2014 mais aussi au Grand Prix de Wallonie à l'automne dernier. "En fait, je m'attendais plus à une sélection pour Edward que pour moi", s'amuse le barbu puncheur. "Mais le parcours de l'Euro me convient mieux. Celui du mondial par contre est plus à sa mesure."

Tout juste rentré du stage de cohésion dans les Ardennes, Emiel a enchaîné dimanche avec le Kernen Omloop à Susteren (1.2). Avant d'embrayer ce vendredi avec le Tour de Moselle. "Je dois désormais bien me reposer entre les courses afin d'arriver au top à Plumelec", estime-t-il.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Emiel PLANCKAERT