Florent Castellarnau aura attendu les toutes dernières ascensions de la saison pour décrocher son premier bouquet de l'année. Après une première grosse moitié de saison mitigée (lire ici), le grimpeur de l'AVC Aix-en-Provence s'est en effet imposé sur l'étape reine du Tour du Piémont-Pyrénéen (Elite Nationale), dont il prend la 4e place au classement général final. Il revient sur cette victoire, libératrice, pour DirectVelo.

DirectVelo : Voilà une victoire qui doit te faire beaucoup de bien !
Florent Castellarnau : Ca, c'est sûr ! Jusqu'à présent, je n'étais pas très content de ce que j'avais réalisé cette saison. Et finalement, je décroche enfin cette victoire. C'est la preuve qu'il ne faut jamais rien lâcher jusqu'à la fin de la saison. J'ai réussi à gagner une belle course, dans les Pyrénées, sur un terrain que j'affectionne. J'avais coché cette étape, la plus difficile de l'épreuve. Je suis vraiment content de gagner ici.

« TOUT ETAIT REUNI »

C'est une étape que tu avais repérée...
Je connais bien le coin. En fait, j'avais particulièrement repéré la descente finale. Et puis, outre le parcours, il faut aussi dire que les conditions climatiques étaient favorables. J'ai toujours aimé la grosse chaleur. Tout était réuni pour que je fasse un résultat.

D'autant que tu semblais en bonne condition depuis plusieurs semaines ?
J'ai bien coupé après le Championnat de France. Disons que je suis sur une bonne dynamique depuis le Tour Alsace (2.2). Faire 14e et deuxième français là-bas, c'était vraiment pas mal. C'est toujours important de gagner et concrétiser pendant que l'on est sur une bonne dynamique et là, c'est ce que je suis parvenu à faire.

« LA VICTOIRE DE MATTHIEU (CONVERSET) AU ROANNAIS, UN DECLIC »

Cette première victoire personnelle en 2016, c'est aussi la parfaite illustration d'une équipe qui tourne beaucoup mieux depuis le début de l'été...
Tout à fait ! On a bien redressé la barre. En début de saison, on a eu pas mal de malchance, avec un bon nombre de chutes notamment. Le retour de Julien Trarieux nous a fait beaucoup de bien. Il a apporté beaucoup de fraïcheur. Et puis, Matthieu Converset s'est mis à marcher fort également, sur le Championnat de France par exemple. Sa victoire d'étape au Tour du pays roannais nous a fait beaucoup de bien aussi. On peut même parler de déclic pour l'équipe.

Que peux-tu désormais espérer des dernières courses de la saison ?
Il va falloir encore assurer sur la dernière manche de Coupe de France DN1, à Blangy. En attendant, je pars dès ce jeudi pour le Tour de la Réunion. J'ai réussi à trouver une Entente pour courir là-bas. J'étais déjà parti deux fois en Nouvelle-Calédonie et là, ça me changera un peu (sourires). Pour la suite, on verra bien. Normalement, je devrais rester une saison supplémentaire à l'AVC Aix.