Jérémy Lecroq se plait à l'étranger

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Stagiaire au sein de l’équipe Continentale Klein Constantia, Jérémy Lecroq a évolué ce dimanche sur un terrain qu’il affectionne particulièrement : les courses à bordures. Aux Pays-Bas, il s’est classé 3e de la dernière étape du Tour du Midden Nederland (2.2, voir classement). "C’est un bon résultat mais j’avoue que je suis frustré. J’ai encore crevé à vingt kilomètres de l’arrivée. C’était à un moment où ça bordurait. Je suis rentré dans le peloton à huit kilomètres en y laissant beaucoup d’énergie", déclare-t-il à DirectVelo.

« DES QUE JE SUIS DANS LE COUP, IL SE PASSE QUELQUE CHOSE »

Cette saison, il est souvent dans le coup mais la malchance l’a plusieurs fois ralenti. Une crevaison, déjà, sur Paris-Roubaix Espoirs (lire ici) ou un ennui mécanique sur le chrono par équipe du ZLM Tour (Coupe des Nations). "On dit qu’il faut provoquer la chance mais cette année j’ai quand même l’impression que ça me poursuit. Dès que je suis dans le coup, il se passe quelque chose. C’est ce qui m’a empêché de faire un grand résultat", regrette-t-il.

Le coureur du CC Nogent-sur-Oise aurait peut-être accusé le coup s’il n’avait pas trouvé une place de stagiaire dans la réserve de l’équipe Etixx-Quick Step. "Ils m’avaient contacté cet hiver mais j’avais déjà signé à Nogent. Quand ils m’ont proposé ce stage, j’ai sauté sur l’occasion’’. Si l’équipe tchèque n’est pas encore assurée de repartir pour une saison, Jérémy Lecroq aimerait sans doute poursuivre l’aventure au sein d’une structure qui a permis à Julian Alaphilippe, Florian Sénéchal ou cette saison, à Rémi Cavagna de signer un contrat professionnel. "En France, j’ai l’impression que c’est assez bouché. Ce sont souvent les mêmes noms qui reviennent".

« LE POIDS N’EST PAS UNE OBSESSION ICI »

A 21 ans, il dispute sa troisième saison sous les couleurs picardes et vit sa première expérience à l’étranger. Une découverte qui l’enchante. "J’ai l’impression que tout est différent. Je prends l’exemple du poids. Ici, ce n’est pas une obsession comme chez nous, les coureurs ne se privent pas et ça marche. On court plus souvent, ce qui nous donne du rythme, détaille-t-il. J’apprends beaucoup avec cette expérience. Et puis, c’est super motivant de courir au niveau supérieur".

Comme tous les sprinteurs du peloton français, Jérémy Lecroq court maintenant en pensant au Qatar et aux prochains Championnats du Monde. "Je pense que c’est dans mes capacités. Je suis prêt mentalement et physiquement pour être en forme fin octobre. Maintenant, je n’ai pas encore eu de nouvelles de Pierre-Yves Chatelon (sélectionneur de l’Equipe de France Espoirs) donc j’attends. Je pense qu’en ce moment il a d’autres choses en tête, sourit-il. Si je ne suis pas sélectionné, je serai sur les Classiques de fin de saison. Il y a encore de belles choses à faire".

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