Tour du Poitou-Charentes - Et. 1 : Les réactions

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Nacer Bouhanni a remporté, ce mardi, la 1ère étape du Tour du Poitou-Charentes, longue de 189 kilomètres entre Angoulême (Charente) et Puilboreau (Charente-Maritime). Après une étape disputée sous une chaleur accablante - jusqu'à 39 degrés en milieu d'étape - le coureur de la Cofidis s'est imposé au sprint devant deux coureurs de Wanty-Groupe Gobert : le Belge Roy Jans et l'Italien Danilo Napolitano. Nacer Bouhanni s'empare ainsi du premier maillot blanc de leader.
Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo quelques minutes après l'arrivée.

D'autres réactions à retrouver d'ici quelques instants...

Nacer Bouhanni (Cofidis)
Vainqueur de la 1ère étape et leader du classement général
« C'est ma cinquantième victoire professionnelle. Après avoir passé deux semaines sans vélo et 30 jours sous antibiotiques à la suite du Championnat de France (Vesoul), je suis content de renouer avec la victoire.
Cette 1ère étape était difficile, avec une grosse chaleur, même si ça a roulé au tempo toute la journée. Il faisait presque plus chaud qu'au Qatar (sourires).
J'ai toujours été dans les 20 premiers du peloton à partir de l'entrée sur le circuit. Pour le sprint, j'avais dit à Christophe Laporte qu'il fallait qu'on soit en première et deuxième position avant le dernier virage. C'est ce que l'on a fait. Il a pu relancer et j'ai fait mon effort aux 200m.
Je suis heureux de gagner ici, suite à mon déclassement à Hambourg - qui était selon moi et beaucoup d'autres personnes - injustifié. On a vu bien pire que ça dans les sprints. Dans ma tête, j'ai gagné là-bas. Beaucoup de coureurs, y compris étrangers, m'ont dit que je ne méritais pas ça, ce qui m'a fait plaisir. Du coup aujourd'hui (mardi), je voulais gagner mais je ne savais pas comment j'allais être, d'autant que je n'avais dormi que trois heures dimanche soir en Allemagne, sutie à un contrôle antidopage et un avion très matinal. Je ne savais donc pas comment j'allais récupéré, mais cette victoire prouve que ma condition est en train d'augmenter. C'est de bon augure pour la suite.
Je veux gagner un maximum de courses dans les prochaines semaines. Je prends les choses les unes après les autres, et je ne pense pas encore au Championnat du Monde au Qatar.
Je n'ai jamais rien lâché, j'ai déjà vécu de nombreux coups durs dans ma carrière. Depuis tout jeune, je me suis construit à travers l'adversité et les échecs. C'est dans mon tempérament de toujours revenir. Dans la vie, soit on s'effondre et on abandonne, soit on se relève comme un homme. Or, je pense plutôt faire partie de la deuxième catégorie ».

Julien Bérard (AG2R-La Mondiale)
Echappé
« La chaleur, c'est pareil pour tout le monde. On avait quand même pour objectif de mettre quelqu'un dans l'échappée. Il s'est trouvé que ça a été moi. Ca me tenait à coeur d'être devant.
L'objectif était d'abord de se faire plaisir et prendre quelques bonifications. C'est agréable d'être à l'avant, même si on se doutait que ça allait être compliqué d'aller au bout avec toutes ces équipes de sprinteurs. Mais on ne sait jamais. Etre sur le podium protocolaire et répondre à des questions à l'arrivée, ce n'est pas désagréable.
Dans l'équipe AG2R-La Mondiale, les rôles sont vraiment prédéfinis sur les plus grosses courses mais sur d'autres épreuves, j'ai quand même ma chance, comme ici sur ce Tour du Poitou-Charentes. C'est toujours bon pour le moral ». 

Maxime Farazijn (Topsport Vlaanderen-Baloise)
Echappé
« Le but était de prendre l'échappée. Je me suis retrouvé seul devant juste avant le pied du premier GPM. Puis j'ai attendu le retour des autres coureurs qui étaient en contre. C'était très dur toute la journée, avec ses efforts. Il faisait incroyablement chaud. Et ce sera encore le cas dans les prochaines jours. J'ia hâte de pouvoir aller sous la douche puis me mettre dans mon lit (sourires).
L'équipe va essayer de mettre des gars dans les échappées tous les jours. Nous n'avons pas un leader en particulier. On essayera de se montrer offensifs mais il sera difficile de tromper la vigileance des sprinters ».

Gianni Moscon (Team Sky)
« Je suis ici pour faire un bon résultat. Le contre-la-montre individuel sera un bon test. D'ailleurs, ce sera sûrement mon dernier chrono de la saison. Je veux vraiment faire un bon chrono, mais il n'y a pas que moi dans l'équipe. Nos sprinteurs Ben Swift et Andrew Fenn ont aussi des ambitions. Aujourd'hui (mardi), ils n'ont pas fait le sprint car ils ont trouvé le final un petit peu trop dangereux. Ils ne voulaient pas prendre de risques, surtout Ben qui revenait déjà de blessure. On pense à la fin de saison, il n'y a pas que cette course.
Je suis en grande condition, après ma victoire finale sur l'Artic Race. Mais je ne sais pas vraiment quel objectif me fixer pour le chrono et le classement général. Ce sera la surprise le Jour-J. Je ferai de mon mieux. En tout cas, je suis content d'avoir ma chance dans l'équipe Sky, malgré le grand nombre de leaders que compte cette équipe ».

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