Tristan Montchamp : « Une surprise totale »

Crédit photo Crédit photo : Freddy Guérin / DirectVelo

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Tristan Montchamp n’a pas enfilé le maillot tricolore lors des Championnats de France Juniors. Avec modestie au moment de répondre aux questions de DirectVelo, il reconnait la force de son bourreau du jour Théo Nonnez. Deuxième de l’épreuve après un sprint à trois disputé avec un rayon cassé, le Rhônalpin pense "qu’il aurait pu gagner" grâce à sa pointe de vitesse.  
 
« UNE TRES FORTE DESORGANISATION »

Parti très tôt dans la bonne échappée, le Junior première année avoue avoir été sceptique sur les chances du groupe à conserver son avance. "Il y avait une très forte désorganisation. Dès le début, certains ne roulaient pas suite aux consignes des directeurs sportifs", raconte-t-il pour mieux expliquer les cassures aperçues dans les trois derniers tours. "Tous les relais étaient coupés, donc on a décidé d’attendre le groupe Turgis qui revenait". 
 
Après l’accélération du Francilien dans la première côte du circuit, le nouveau vice-champion de France s’est dit "que ça pouvait le faire" s’il attaquait sur le plat. "Quentin Grolleau (Provence) a fait le plus gros du boulot dans les ultimes kilomètres. J’ai essayé de prendre des relais tandis que Théo (Nonnez) attendait sûrement le retour de Turgis", analyse-t-il. Se rendant compte du bris de sa roue dans les derniers instants, Tristan Montchamp n’a pu que constater les dégâts et sprinter "comme il pouvait". 
 
« JE NE SUPPORTAIS PAS LE VELO »

"Depuis deux mois, je n’étais pas bien. Autant moralement que physiquement", dévoile le Stéphanois qui a retrouvé une certaine condition sur la Ronde des Vallées. Au Championnat de France, venu "pour faire gagner Anthony Jullien", il décide d’animer la course et se retrouve à l’avant durant la majorité de la compétition. "C’est une surprise totale. Je n’avais jamais connu de telles sensations et de telles jambes", s’étonne-t-il finalement. 
 
Congratulé par ses adversaires pour son numéro à Civaux, celui qui s’était blessé à la main en juillet a "enfin des sensations" et s’en réjouit, toujours avec une pointe d’étonnement. "La forme revient, apparemment".

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