Tour du Limousin - Et. 4 : Les réactions

Crédit photo Maxime Segers - DirectVelo

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Sonny Colbrelli (Bardiani-CSF) a remporté ce vendredi la quatrième et dernière étape du Tour du Limousin (2.1) disputée sur 185,3 kilomètres entre Saint-Léonard de Noblat et Limoges. L'Italien, déjà vainqueur la veille à Liginiac, a devancé son compatriote Francesco Gavazzi (Androni) et le Français Romain Feillu (Auber 93). Joey Rosskopf (BMC Racing) conserve son maillot jaune pour une seconde à peine. Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo.

Sonny Colbrelli (Bardiani-CSF)
Vainqueur de la 4e étape
« J'avais les jambes dures en début d'étape. BMC a pris ses responsabilités et j'ai gardé mes équipiers pour la finale. Nous n'étions que cinq au départ, donc c'était impossible de contrôler jusqu'au premier sprint intermédiaire après 60 bornes. Je gagne l'étape et je perds le général pour une seconde. Ce n'est pas bien grave, Joey mérite mes compliments. Forcément, le jaune aurait été un plus, mais j'ai permis à l'équipe de briller. C'est l'essentiel. »

Romain Feillu (HP BTP-Auber 93)
3e d'étape
« J'ai vraiment bien passé la dernière bosse, à 10 bornes de la ligne. Je me suis bien replacé donc au sommet, je savais que je pouvais ramener une belle perf. Une fois rentré dans Limoges, je suis resté aux avant-postes. Guillaume (Levarlet) a fait un gros boulot mais s'est écarté aux 300 mètres. Un peu tôt. J'ai été remonté par Colbrelli et Gavazzi, c'est dommage. En me plaçant dans le sillage de Gavazzi, il y avait peut-être moyen de gagner. Mais bon, c'est déjà pas mal car mes adversaires sont de grands coureurs. Mes jambes sont bonnes, j'ai gardé du tonus et de la fraîcheur ce qui me rassure en vue du Poitou-Charentes. »

Stefano Zannata
Directeur sportif de Bardiani
« 2 victoires d'étapes, une deuxième place au général, c'est vraiment super. Certes on perd le classement pour une seconde, mais je ne m'attendais vraiment pas à ça mardi matin !
Nous manquions de compétition en juillet, donc les inconnues étaient nombreuses au départ. J'étais même un peu inquiet quant au niveau de forme de Sonny. Sur la troisième étape, on perd trois mecs ce qui compliquait la tâche pour le général.
Quand j'ai vu que la course ne se décantait pas, il restait à se concentrer sur la dernière ligne droite qu'on connaissait bien. On ramène la victoire, c'est super. Maintenant, on pense au Tour du Poitou-Charentes puis au GP de Plouay. »

Joey Rosskopf (BMC Racing)
Maillot jaune du classement général
« Dès le départ, on savait que le final était taillé pour Colbrelli. L'équipe a livré un travail formidable jusqu'aux circuits et j'ai pu les récompenser en résistant pour une seconde.
De Marchi était peut-être le plus fort de nous, mais il m'a accompagner jusqu'au bout. Il imprimait un tempo tellement important dans la dernière bosse que personne n'était capable d'accélérer. Une fois le sommet passé, à 7 bornes du but, j'ai commencé à y croire. Il me suffisait de rester dans les roues et ne pas concéder de seconde.
En fait, j'ai eu le boulot le plus simple : mes équipiers prenaient le vent toute la journée et je ne devais me découvrir que dans les 10 dernières bornes. Cela prouve que le cyclisme est un sport collectif.
Je n'étais vraiment pas le plus fort sur ces quatre jours. J'ai simplement eu la chance d'être le plus rapide de l’échappée sur la première étape puis j'ai pu m'appuyer sur l'expérience de mes coéquipiers. C'est vraiment génial, sans eux je n'aurais jamais gagné.
Ça fait six années que je suis professionnel, mais je n'ai jamais rien gagné. Chaque année, je franchissais un petit pas. Mais de là à gagner ! Je ne suis pas le plus talentueux, je ne m'appelle pas Peter Sagan !
Maintenant, je veux avant tout en profiter. La suite, on y pensera plus tard ! »

Flavien Dassonville (HP BTP-Auber 93)
Maillot à pois de meilleur grimpeur
« Je n'avais que Julien El Farès à surveiller car il était, mathématiquement, le seul capable de me subtiliser le maillot. Je l'ai suivi lorsqu'il a tenté des coups puis une fois l'échappée partie, sans moi, j'étais tranquille.
C'est sympa d'assurer le maillot distinctif, car cela offre de la visibilité à l'équipe, outre les tops 10 d'étape. »

Romain Le Roux (Armée de Terre)
Maillot des sprints intermédiaires
« J'ai passé une belle journée. En début d'étape, j'avais choisi de prendre l'échappée pour m'emparer de ce maillot bleu. C'est chose faite, donc je suis content.
En route, deux mecs jouaient les bonifs pour le classement général donc on se disputait un peu les sprints. C'était important aussi pour
l'équipe, car on s'est un peu loupé pour le classement général. »

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