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ESEG Douai : « On est maudits »

Crédit photo Guy Dagot - www.sudgirondecyclisme.fr

Crédit photo Guy Dagot - www.sudgirondecyclisme.fr

Drôle de situation pour l'ESEG Douai-Origine Cycles. Reléguée de la DN1 à la DN2 l'hiver dernier, la formation nordiste continue sa descente aux enfers cette saison. Dans le dur depuis le mois de février, les Douaisiens n'y arrivent pas. Exemple le plus marquant : le zéro pointé en Coupe de France DN2 après quatre manches. A la veille du GP de Cherves (Vienne), cinquième et avant-dernière manche, Laurent Pillon, le directeur sportif fait le point avec DirectVelo. 

DirectVelo : Que se passe-t-il actuellement dans l'équipe ? 
Laurent Pillon : Tout est très compliqué. Nous ne sommes pas chanceux du tout depuis le début de saison. Nous n'avons que des catastrophes, avec beaucoup de chutes ou de coureurs qui cassent du matériel en course. A Pérenchies par exemple, nous avons cassé trois vélos en une seule journée de course. Nous avons la poisse et la roue ne tourne pas. Nous sommes la Cofidis des amateurs. Il y a toujours quelque chose qui ne va pas et on n'arrive plus à s'en sortir. On est maudits.  

« ON NE SAIT PLUS QUOI FAIRE » 

Comment le groupe vit-il cette situation ? 
On est tous déprimés et dépités. Forcément, tout le monde est dans le doute et c'est difficile à vivre. On sait qu'il sera compliqué de remonter la pente d'ici la fin de saison. Honnêtement, on ne sait plus quoi faire. Malgré tout, il faut continuer de se battre. Je sais que j'ai des coureurs capables de se sortir les doigts du cul. 

Pouvez-vous espérer marquer vos premiers points en Coupe de France-DN2 ce mercredi ? 
Ce sera dur ! Le GP de Cherves va se disputer sous une grosse chaleur avec un circuit propice aux attaquants. Pour l'instant, on est collé à 0 point. J'espère que ça ne restera pas comme ça jusqu'à la fin de l'année, mais il ne reste plus que deux manches. C'est triste pour le club. On va essayer de sauver les meubles. 

« AUCUN MOMENT DE JOIE » 

Quels coureurs seraient les plus à même de relancer l'équipe ? 
Thomas Joly pourra peut-être faire quelque chose s'il n'est plus embêté par son genou qui l'a longtemps fait souffrir. Je compte aussi sur Wesley Van Dick, qui vient de faire un beau Championnat de Belgique Espoirs. Et il y en a d'autres. Sur le papier, nous avons quatre-cinq gars capables de renverser la tendance. Mais il nous faudrait un peu de réussite.   

Les difficultés du club s'expliquent-elles uniquement par le manque de réussite ? 
Il faut aussi voir les choses en face : certains coureurs n'ont malheureusement pas le niveau. Et puis, nous avons également une équipe très jeune, l'une des plus jeunes des formations de DN2. En Coupe de France, toutes les équipes mettent des coureurs expérimentés pour marquer des gros points alors que nous misons quasi-exclusivement sur les jeunes. Mais je répète surtout que ça vient en grande partie de cette malchance. Kévin Avoine, Maxime Huygens et d'autres ont longtemps été arrêtés par des chutes. Et la roue ne tourne pas. Depuis deux ans, nous n'avons aucun moment de joie. 
 

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