Dries De Bondt a souvent pris du vent

Crédit photo Joeri De Coninck

Crédit photo Joeri De Coninck

L'an dernier Dries De Bondt et Elias Van Breussegem n'avaient pas su s'entendre dans les derniers kilomètres pour que l'un d'entre eux endosse le maillot de Champion de Belgique des Elites-sans-contrat. Depuis ce dimanche, chacun de ces deux coureurs est  Champion de Belgique de la catégorie. Van Breussegem a conquis le titre du contre-la-montre en juin dernier et De Bondt a gagné le Championnat sur route à Stabroek au bout d'une course d'équipe parfaite de Verandas Willems, conforme aux plans du départ (lire ici).

"Collectivement, nous avons réussi à faire la différence. A chaque sortie des secteurs pavés nous étirions le peloton grâce à nos accélérations", raconte le vainqueur à DirectVelo. Gautier De Winter, le directeur sportif des Vérandas Willems  jugeait déjà pendant la course que les maillots noirs effectuaient "la course parfaite avec trois de nos coureurs les plus costauds dans l'échappée."

LES ATTAQUANTS RECOMPENSES

Le parcours de Stabroek semblait pourtant destiné au sprinters. "Des garçons rapides comme Joeri Stallaert ou Timothy Stevens faisaient figure de favoris à mes yeux", avoue le lauréat. Mais la stratégie offensive des Vérandas Willems a eu raison du peloton. Dries De Bondt a fait les 90 derniers kilomètres à l'avant, au gré des attaques et des regroupements partiels.

Le nouveau Champion de Belgique insiste sur les performances collectives de sa formantion Continentale. "Mon rêve c'est d'évoluer à un niveau plus élevé au sein de cette équipe. Nous sommes devenus plus forts ensemble. Nous faisons preuve d'un esprit d'équipe. Nos 21 victoires UCI démontrent que nous sommes capables de faire la différence à l'échelon Continental Pro", assène-t-il.

UN MAILLOT POUR TOUTE LA VIE

Le coureur de 25 ans revient sur son parcours atypique. "Ma deuxième année Juniors était ma première saison complète. Je manquais d'expérience. J'ai très souvent pris le vent, c'est ce qui m'a rendu plus fort", rappelle celui qui a été victime d'une grave chute au Tour de Vendée 2014 (lire ici).

Si "sportivement ma victoire à Halle Ingooigem a plus de valeur, émotionellement, c'est ma plus belle victoire. Un maillot national, on le garde toute sa vie", savoure-t-il.



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