Maxime Le Lavandier s'est pris au jeu en Guadeloupe

Crédit photo Audrey Duval

Crédit photo Audrey Duval

C'est avec de bons résultats, une riche expérience et de beaux souvenirs que Maxime Le Lavandier est récemment revenu du Tour de Guadeloupe, dont il a pris la 2e place du classement général final derrière un autre français, Damien Monier. A 23 ans, le pensionnaire du Team Pro Immo-Nicolas Roux s'est fait plaisir sur une épreuve de dix jours qui lui échappe finalement pour 33 secondes. Où s'est jouée la course, que retenir de ces deux semaines passées aux Antilles ? Pour DirectVelo, Maxime Le Lavandier revient sur la plus longue épreuve qu'il ait eu à disputer dans sa carrière.

« Le Tour de Guadeloupe est une épreuve difficile, pour des coureurs assez complets. Pendant dix jours, il y en a eu pour tous les goûts : les spécialistes des bordures, les grimpeurs, et les rouleurs avec la présence de deux contre-la-montre. Les deux principales particularités de cette course, ce sont la chaleur et le nombre d'étapes. Il a fait très chaud et humide toute la course. Il a fallu s'habituer mais curieusement, je n'ai pas été trop gêné. J'ai réussi à être dans le coup dès les premières étapes. Je m'attendais à avoir plus de mal à m'adapter. Et la deuxième difficulté était donc la longueur de l'épreuve. D'ailleurs, j'étais venu avec l'ambition de viser les étapes car je ne me pensais pas capable de jouer le général d'une épreuve si longue. Mais finalement, je me suis pris au jeu au fil des étapes.

UNE EQUIPE TRES PERFORMANTE

L'équipe a été très performante avec pas moins de trois victoires d'étapes pour Nicolas Thomasson, Sylvain Georges et Sébastien Fournet-Fayard, qui lui, visait le général. Personnellement, je suis passé près de la gagne plusieurs fois, mais je suis content de ma régularité. Avant la dernière étape, je n'étais que 8e du général (à 1'33" du Vénézuélien José Chacon, NDLR) mais j'y croyais encore pour le général. Jusque-là, j'étais surtout à la bagarre avec Chacon et Liponne. Je me suis retrouvé dans la bonne échappée avec Damien Monier, qui avait quelques secondes d'avance sur moi au général et qui était plus ou moins dans ma situation : nous devions attaquer pour faire basculer la course.

PROCHE DU COUP PARFAIT LE DERNIER JOUR

Je savais qu'il allait être dur de le battre, car c'est un sacré rouleur également capable de s'accrocher dans les bosses. Après avoir continué de bien collaborer dans le final de cette étape qui était d'ailleurs la plus courte de l'épreuve, j'ai essayé de le lâcher dans la dernière difficulté. Mais je ne lui ai repris que 4 petites secondes. Il était très fort et mérite sa victoire. De mon côté, j'ai pu remonter à la 2e place et c'est un bon résultat. On repart avec trois étapes, le maillot des rushs pour Nicolas Thomasson et un podium final. Franchement, on peut être satisfait. Après coup, si je devais comparer mes dix jours de course à ceux du vainqueur final, Damien Monier, je dirais que j'ai perdu l'épreuve sur le deuxième contre-la-montre individuel, qu'il a remporté (Maxime Le Lavandier y termine 6e à 57", NDLR). Mais à ce moment-là, il n'était pas l'adversaire le plus dangereux et j'étais content de ma performance.

UNE BELLE AMBIANCE DANS L'EQUIPE ET SUR L'ÎLE

Je garderai de bons souvenirs de la Guadeloupe. C'était bien, tout simplement. Il y avait une belle ambiance. C'est un peu leur Tour de France à eux, avec beaucoup de monde sur le bord de la route, et beaucoup de journalistes. L'ambiance était également top dans l'équipe, alors c'était super agréable. Maintenant, je vais me concentrer sur les rendez-vous de fin de saison en France, à commencer par les courses d'un jour bretonnes. J'ai notamment coché le Pertre, le GP de Plouay et le GP de Fougères. Sans oublier la dernière Coupe de France ou Paris-Vierzon. » 

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