''Des hauts et bas'' mais l’Estivale Bretonne est née

Crédit photo Camille Nicol

Crédit photo Camille Nicol

Ce week-end aura lieu la première édition de l’Estivale Bretonne. Cette course à étape se déroulera sur deux jours née de la fusion de deux organisations : le Grand Prix de la Mine à Poullaouën et le Circuit du Viaduc au Ponthou. Patrick Jégou, l’organisateur explique à DirectVelo son choix de créer une nouvelle course et les difficultés que cela implique.

DirectVelo : Pourquoi avoir décidé de créer une course à étapes ?
Patrick Jégou : Nous organisions deux belles épreuves. Le Circuit du Viaduc avait servi de support à une finale de la Coupe de France DN1. L’an dernier, le GP de la Mine avait reçu la Coupe de France DN2. Mais, lorsque nous n’étions plus support d’une Coupe de France, nous  voyions le nombre de participants diminuer. Alors, nous nous sommes dit : ''Que fait-on ?''. L’idée de regrouper les deux courses pour en faire une course à étape sur deux journées est née. Et puis, il a fallu convaincre les équipes de venir...

Finalement, le pari est réussi (les engagés), les DN Bretonnes sont au rendez-vous, mais convaincre les équipes a été difficile ?
Ah oui. Je suis passé par des moments de panique. Certains jours, j’étais content car une équipe me confirmait sa venue puis le lendemain, je recevais deux désistements. Et cela pendant des mois. Il faut s’accrocher et il y a eu des hauts et des bas. Finalement, nous aurons 18 équipes au départ mais je m’inquiète pour les saisons prochaines quand je vois que des équipes de DN ne peuvent plus aligner six coureurs au mois d’août. Il y a des aléas (blessures, maladies, fatigues) que je comprends et qui sont logiques. Mais si sur les 20 équipes invitées en janvier, il n’y en a que 14 ou 15 en août, ça devient compliqué pour les organisateurs.

Un mot sur le parcours ?
Les deux journées seront difficiles avec des parcours vallonnés comme l’on a l’habitude d’en trouver dans le Centre-Bretagne. Ceci dit, pas d’inquiétude pour les directeurs sportifs et les coureurs, nous avons souhaité avoir deux journées de difficultés équitables. Par exemple, le GP de la Mine est plus facile que le parcours de la Coupe de France de l’an dernier (50 km en moins et une difficulté supprimée sur le circuit finale). Il devrait y avoir de la course pendant les deux jours et la répétition des côtes usera le peloton. Le classement général se fera au temps et le leader portera un maillot jaune !

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