Guillaume Seye : « Beaucoup et peu à la fois »

Dès l'arrivée de la quatrième étape du Tour du Brabant Flamand, Guillaume Seye a serré ce samedi ses coéquipiers dans les bras. Satisfait d'avoir conservé le maillot de leader, le coureur d'EFC-Etixx entamera la dernière bataille ce dimanche avec toujous trois secondes d'avance sur Julien Van den Brande (Veranclassic-AGO). "J'aimerai croire que le plus dur est fait et je me berce d'illusions en imaginant vivre une journée tranquille ce dimanche à Pepingen", sourit le leader de l'épreuve.

Le tracé du circuit local à Leefdaal proposait aux coureurs un terrain suffisant pour embêter le maillot jaune avec deux difficultés répertoriées et un secteur pavé situé à trois kilomètres de l'arrivée. "Je m'attendais vraiment à être en difficulté aujourd'hui. J'avais des doutes quant au fait que je puisse conserver mon maillot ce samedi car en plus nous n'étions plus que cinq suite au retrait de Michael Cools", admet-il.

Le scénario a tourné à l'avantage de l'armada de Wim Feys, à savoir une échappée de huit coureurs avec une avance contrôlée durant une grande partie de la course. "Cela s'est passé exactement comme prévu. Je suis redescendu à la voiture pour parler avec Wim Feys et il me confirmait qu'il fallait garder les huit fuyards à distance sans devoir puiser dans les réserves pour les rattraper dans les derniers tours", poursuit-il.

De plus, d'autres formations telles que Crelan-Vastgoedservice sont venues prêter main forte à celle de Guillaume Seye. "Ces équipes sentaient également le danger car il y avait quand même Jelle Mannaerts dans l'échappée qui était à dix secondes au classement général. Sans la présence de Jelle Mannaerts devant, je pense que nous aurions tout fait pour laisser aller l'échappée jusqu'au bout", analyse-t-il.

Ce n'est pas la première fois que Guillaume Seye défend un maillot de leader. Il s'était emparé de la tête du classement à l'issue de la deuxième étape du Keizer der Juniores en 2014. Malheureusement pour lui, il cédait son maillot lors de l'ultime étape, un scénario auquel il ne veut pas penser. "C'était à peu près le même genre d'écarts qu'ici, des histoires de secondes. Je pense que mon équipe a montré aujourd'hui que je pouvais compter sur elle. Normalement, l'étape de Pepingen sera plus facile à gérer mais je dois rester vigilant jusqu'au bout car je n'ai jamais que trois secondes d'avance, c'est peu et beaucoup à la fois", conclut-il.

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