L'Armée de Terre participe, depuis mercredi et pour douze jours, au Tour du Portugal (2.1). Venue avec l'espoir de décrocher un succès d'étape, la formation Continentale française se montre particulièrement offensive depuis le départ d'une épreuve où la chaleur est accablante : 38°C au thermomètre ce samedi. Après un prologue de 3,6 kilomètres qui n'a pas franchement souri aux hommes de David Lima Da Costa, c'est le jeune rouleur Bruno Armirail qui est parti à l'attaque sur la 1e étape en ligne.

UNE FORMATION OFFENSIVE

Malheureusement, le spécialiste du contre-la-montre a été victime d'une chute dans la descente de l'avant-dernier col de la journée. "Il s'est cassé deux doigts et à dû renoncer à poursuivre l'épreuve", regrette David Lima Da Costa, manager de la formation francilienne, auprès de DirectVelo. Le lendemain, c'est Yannis Yssaad qui a passé une bonne partie de la journée à l'avant. "Le problème, c'est que les échappées ont une chance sur dix d'aller au bout". Qu'importe: qui ne tente rien, n'a rien. "Nous tenons à représenter l'équipe dans chacune des échappées. Nous savons qu'à la pédale, il sera difficile d'aller battre les Portugais ou les Espagnols dans les cols, alors il faut essayer d'anticiper". 

Ce samedi sur la 3e étape - comprenant trois cols et 2500m de dénivelé -, l'Armée de Terre a placé trois pions dans la première échappée - imposante - de 40 coureurs : Romain Le Roux, Clément Penven et Yannis Yssaad. "Il y a eu un regroupement général puis c'est ressorti après la mi-course. Benjamin Thomas s'est retrouvé dans un groupe de cinq en contre-attaque. C'était intéressant pour nous", raconte David Lima Da Costa. A l'arrivée, le spécialiste de la piste règle finalement son groupe de chasse au sprint pour prendre la troisième place de l'étape. L'objectif d'une victoire d'étape se rapproche pour l'Armée de Terre. 

STEPHANE POULHIES ET YANNIS YSSAAD ATTENDENT LEUR TOUR

Ces prochains jours, les militaires comptent bien continuer de prendre toutes les échappées. Mais David Lima Da Costa mise également sur des arrivées groupées. "J'attends avec impatience les étapes un peu moins difficiles. Bien sûr, il n'y aura aucune étape toute plate sur ce Tour du Portugal, mais l'idée, c'est d'avoir quelques arrivées en gros comité pour que Yannis Yssaad et Stéphane Poulhiès puissent se frotter aux sprinters présents ici. Cela pourrait nous profiter". En attendant, ce sont deux étapes très montagneuses qui attendent les coureurs de l'Armée de Terre ces prochains jours.