Trois questions à Simon Lebrun

Simon Lebrun (Côtes d'Armor-Maître Jacques) participera dimanche à son premier Paris-Roubaix espoirs. L'occasion de faire le point avec l'ancien coureur de St Amand.

DirectVélo : Dans quel état de forme es-tu sorti de la Ronde de l'Isard ?
Simon Lebrun : Je suis rentré chez moi lundi soir assez fatigué mais depuis j'ai bien récupéré de cette course par étape très dure. 
J'avais préparé le tour du Haut-Anjou deux semaines avant, donc je pouvais pas être au top sur la Ronde de l'isard mais j'étais en bonne condition. Le premier jour j'ai eu des crampes de partout à 30 km de l'arrivée, j'ai pensé à l'abandon tellement j'étais mal, mais je finis quand même mais loin à 9min !
Le 2ème jour pour l'arrivée au sommet à Goulier-Neige, je craque au pied du col mais j'arrive beaucoup moins loin que prévu, vue la mauvaise journée que j'avais passez la veille ! Le samedi, je voulais prendre l'échappée mais c'est Gaël Malacarne qui la prend. C'était pas plus mal comme il était bien placé au général. Je finis deuxième du sprint du peloton. La place n'était pas importante, mais je voulais me rassurer et faire un bon sprint. Ensuite le dimanche matin, avec les jambes très dures dès le début et l'entame du premier col au départ, c'était dur je finis par perdre contact du peloton très tôt. J'arrive à rentrer dans la descente, mais je saute dans le col suivant. Ensuite je rejoins Dimitri Le Boulch, et on finit les 50 derniers kilomètres à deux, dur dur !
Je finis alors que c'était mal parti dès la première étape. Habitant dans le Loir-et-Cher ce n'est pas facile de préparer une course par étapes dans les cols. La Ronde de l'Isard m'a donné de l'expérience dans les cols et je ne suis pas déçu de ce côté-là ! J'avais fait la Classique des Alpes en junior 2 quand Pliuschin gagne, et je n'étais pas bien du tout !

As-tu déjà couru Paris-Roubaix et plus généralement as-tu déjà couru sur les pavés ?
J'ai jamais couru Paris-Roubaix, ni en junior ni en espoir. Encore une nouvelle expérience ! J'ai fait l'an dernier une course nationale dans l'Indre et Loire, à Villandry, avec un secteur pavé de 1 km. Je me suis classé 6ème mais la course ne s'est pas jouée sur les pavés mais dans une côte juste après ! Je me sens à l'aise dessus. Je n'ai pas peur du tout surtout que je fais du cyclo cross tout l'hiver. Mais je suis réaliste je n'ai pas le gabarit pour très bien marcher sur Paris-Roubaix où la course se joue sur les pavés.

Est-ce que c'est encore plus motivant de rouler sur des routes empruntées par les pros ?
J'ai fait Liège-Bastogne-Liège, et le fait de prendre la même route que les pros, la Redoute, St Nicolas, motive beaucoup. Voir une coure à la télé et ensuite, être sur les mêmes routes qu'eux quelques semaines après donne beaucoup d'envie. Paris-Roubaix c'est pareil mais sans la même pression pour moi parce que ce n'est pas un objectif contrairement à Liège. Mais je compte faire la course du début à la fin comme il le faut. Et si je peux me doucher dans la douche dans laquelle s'est douché Tom Boonen se serait sympa !

 

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