Le Team Pays de Dinan a tenté un premier coup de force ce jeudi sur les routes de la 3e étape du Tour des Deux-Sèvres. Sur les 168,6 kilomètres séparants Arçais de Saint-Varent, ce ne sont pas moins de trois coureurs de la formation bretonne qui ont repris 9 secondes à l'épouvantail de cette épreuve : Yoann Paillot, premier leader suite au chrono par équipes. ''Nous savons tous, depuis le premier jour, qu'il sera difficile à battre. Mais il faut bien tenter quelque chose'', prévient Aurélien Daniel pour DirectVelo.  Le coureur de Dinan faisait partie du bon coup ce jeudi, et a pris le maillot jaune de leader, tandis que son équipier Gwénaël Petit-Jean échouait de peu face à l'Alsacien Jean-François Bentz pour la victoire d'étape (2e). ''Nous avons fait du mieux que l'on pouvait pour reprendre quelques secondes à Paillot, mais il est franchement très fort'', admet Aurélien Daniel.

« LIMITER LA CASSE »

Si le maillot jaune est désormais au sein de la formation du Pays de Dinan pour une poignée de secondes (voir le classement), la tâche s'annonce malgré tout très compliquée, avec un contre-la-montre individuel de 10,900 kilomètres qui devrait favoriser Yoann Paillot ce vendredi matin. "Bien sûr, il devrait être le plus rapide. Il est en grande condition et c'est le Champion de France du contre-la-montre chez les amateurs". Si Aurélien Daniel va tout donner, il ne croit guère en ses chances de conserver la tunique, mais espère simplement "pouvoir limiter la casse", tous comme ses coéquipiers, avant de tenter un nouveau coup de force sur la dernière demi-étape de ce vendredi après-midi.

PERDRE 15 SECONDES, PAS PLUS

Car pour le moment, le Team Pays de Dinan compte encore trois cartes à jouer, comme autant de représentants dans le Top 5 du classement général (voir le classement). Mais qu'en sera-t-il après le chrono ? "J'espère que Julian (Lino) et Thibault (Guernalec) vont rouler fort sur un exercice qu'ils affectionnent".

Aurélien Daniel chiffre à 15 secondes le temps maximal à concéder à Yoann Paillot ce vendredi matin, afin d'espérer la victoire finale. "Au-delà, ce sera trop dur de le surprendre, même si une demi-étape reste toujours quelque chose de spécial". Affaire à suivre.