Thomas Miquel : « Pas des peintres »

Crédit photo Marie Grenèche / DirectVelo

Crédit photo Marie Grenèche / DirectVelo

Thomas Miquel a pris, ce jeudi, la deuxième place de la 1ère étape du Tour de la Dordogne (Elite Nationale), seulement devancé par le leader du Challenge BBB-DirectVelo, Elie Gesbert (VC Pays de Loudéac) - voir classement -. Pour DirectVelo, le pensionnaire du Team Martigues SC-Drag Bicycles revient sur cette performance, sans oublier de parler des jours à venir.

DirectVelo : Comment s’est déroulée cette 1ère étape ?
Thomas Miquel : Un groupe imposant est sorti assez vite, puis une sélection s’est faite au fil des kilomètres. Dans le final, un groupe de quatre-cinq coureurs est sorti. Je n’ai pas pris ce bon coup mais j’avais de bonnes sensations alors j’ai profité d’une ascension pour faire le bond, tout seul. La formation du Vendée U était en surnombre à l’avant avec deux coureurs. Mais surtout, il y avait Elie Gesbert. Il a décidé de partir seul dans les derniers kilomètres et là, personne n’a pu y aller. C’était simplement le plus fort et j’ai dû me contenter de la deuxième place. 

« CE N’EST QUE PARTIE REMISE »

Tu passes tout près d’une victoire importante, pour toi comme pour l’équipe ?
Parfois, nos adversaires nous regardent comme si nous étions des peintres. Moi le premier, je ne suis pas très connu dans le peloton amateur, mais je suis quand même régulier. Non, nous ne sommes pas des peintres. Si j’avais pu l’emporter aujourd’hui (jeudi), ça aurait été un sacré coup pour moi comme pour l’ensemble de mes équipiers. Malheureusement, ce ne sera pas pour cette fois-ci, mais ce n’est que partie remise.

Cette 2e place confirme en tout cas ta bonne condition actuelle, après ta 4e place d’étape au Tour du Pays Roannais, le week-end dernier…
J’avais ciblé cette période de l’année, à partir du Championnat de France. J’espérais pouvoir marcher sur le Tour du pays roannais ou le Tour de la Dordogne. Ce n’est donc pas une surprise pour moi. Je voulais faire des résultats ici. Mais encore une fois, il manque cette victoire qui ferait beaucoup de bien.

« IL NE FAUT PAS FAIRE DE COMPLEXE »

Au Roannais puis en Dordogne, tu es battu tour à tour par Valentin Madouas et Elie Gesbert, qui sont peut-être les deux hommes les plus forts du moment ?
C’est vrai que dans ces conditions, il est difficile d’avoir des regrets. Aujourd’hui, je ne pouvais clairement pas prendre la roue d’Elie lorsqu’il a attaqué. Il est plus fort, c’est tout. Quand tu es battu par des mecs comme ça, tu te dis que tu es à ta place. D’un autre côté, je pense qu’il ne faut surtout pas faire de complexe. Sur le papier, c’est sûr que ce sont les plus forts. Mais il ne faut pas se sentir inférieurs pour autant, même si on parle là de mecs qui seront peut-être sur le Tour de France d’ici quelques années.

Quoi qu’il en soit, te voilà ce jeudi soir 2e du classement général du Tour de la Dordogne. Comment imagines-tu la suite du week-end ?
A la base, j’étais vraiment venu pour jouer une victoire d’étape et me faire plaisir. Le général, ça risque d’être compliqué avec le contre-la-montre. Je n’ai même pas de machine de spécialistes, contrairement aux gars du Vendée U ou du VC Pays de Loudéac. Clairement, je préfère gagner une étape que finir 7 ou 8e  du général. D’un autre côté, une place ça se défend. Et puis pour la victoire d’étape, ça risque de se compliquer car je vais être surveillé par mes adversaires. Il va falloir que je m’adapte.

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