Le grand rendez-vous, c’est pour ce samedi avec le Championnat de France amateur sur route à Vesoul (Franche-Comté). Pour DirectVelo, l’ensemble des directeurs sportifs des formations de DN1 font le point sur leurs forces en présence avant le départ (Partie ½).

Jérôme Gannat (CC Etupes)
"Bizarrement, je ne ressens pas trop de pression même si on est à domicile. Ça reste un Championnat de France, c’est toujours important. C’est une tension particulière. Le parcours très difficile limite quand même les ambitions des coureurs. Pour moi, un quart des coureurs peuvent gagner. Il faut bouger. Il faut être devant rapidement. Léo Vincent sera marqué. On a quand même d’autres possibilités même s’il sera protégé. Mais ce sera aux coureurs d’être devant".

Nicolas Louis (CC Nogent-sur-Oise) 
"Vu le profil, ça risque d’être compliqué. Le circuit ne nous avantage pas forcément. J’espère que certains sauront passer ce genre de difficultés. Il faut être offensif et ne pas avoir de regret. Il faut y croire et à nous de tout faire pour saisir les opportunités. On va miser sur une échappée, pour ne pas subir les à-coups. On vit quand même une saison compliquée avec des blessures, des problèmes au club. Je leur dis qu’il faut faire abstraction mais ça peut quand même engendrer un manque de confiance".

Stéphane Bauchaud (Océane Top 16)
"Avec l’équipe qu’on aligne, j’espère que l’on jouera le podium. Le Turnier, Saint-Martin, Paillot sont capables d’être devant. Suivant les conditions météos, il y aura vraiment une course par élimination. Toutes les cassures risquent d’être difficiles à récupérer dans la bosse. Et la répétition sera difficile à digérer".

Aymeric Brunet (CR4C Roanne)
"C’est une course qui peut changer la saison d’une équipe ou d’un coureur. On a forcément des ambitions, on sait que tout peut se passer. On est capable de la gagner. C’est une course qui nous a souvent réussi donc, on revient chaque année motivé. On n’a pas de gros leader par rapport à certaines équipes mais on a des outsiders (Papillon, Sauvage, Carisey). Le championnat réussit souvent aux outsiders donc  je ne me plains pas si on n’est pas souvent cité".

Yannick Botrel (BIC 2000)
"On est serein et décontracté après le week-end de Coupe de France. On a une confiance absolue en Valentin Madouas. Ce n’est pas un pur grimpeur mais ce n’est pas non plus un col. C’est un gagneur et il est vraiment en grande forme. On va essayer d’exploiter ses qualités. Si la pluie est au rendez-vous, il sera redoutable. Le parcours est à sa convenance même si l’on ne mettra pas tous nos œufs dans le même panier. Sans doute qu’un coureur essaiera de prendre l’échappée".

Sébastien Grédy (SCO Dijon)
"On est confiant. Depuis un mois, les coureurs marchent mieux qu’en début de saison. Ils sortent en forme du TNM. Il nous manquait un leader en début d’année. C’est Jérémy Cabot qui devait assurer ce rôle. Il revient en forme et ça permet à l’équipe de monter d’un cran. Ce championnat est plus pour un coureur en forme qu’un véritable grimpeur. Je pense que Cabot aura sa chance comme Souton ou Barillot".

Yvonnick Bolgiani (VC Pays de Loudéac)
"On aimerait bien être l’équipe du championnat. C’est un circuit exigeant, la bosse va revenir vite. Elie (Gesbert) n’est pas le seul favori au départ. C’est un très bon grimpeur, il marche bien en ce moment mais il faudra être bien le Jour J. Il faut des grandes jambes et n’avoir aucun pépin mécanique. L’élimination va déjà se faire par l’arrière, puis on verra ensuite. Ce ne sera pas tout pour Elie en tout cas".

Stéphane Foucher (Guidon Chalettois)
"On est plus tranquille que sur les Coupes de France. Les coureurs sont très motivés car c’est un parcours spécifique. Ce n’est qu’un bonus. On a deux coureurs qui pourraient s’en sortir, c’est Ronan Racault et Romain Barrosso. Ils passent les bosses et vont assez vite au sprint dans des petits groupes. Je m’attends à une course d’usure. Il ne va pas falloir se montrer trop mais ne pas perdre de force inutile en courant à l’arrière. Surtout en début de course".

Jean-Michel Bourgouin (AVC Aix-en-Provence)
"Nos cinq coureurs sont capables de prendre une échappée. On n’a pas forcément une carte maîtresse. J’ai confiance en mes coureurs, j’espère qu’ils pourront jouer un rôle dans la course. Matthieu Converset court près de chez lieu, donc forcément c’est important pour lui. Je suis content de l’état d’esprit que l’on a retrouvé. J’espère que l’on va confirmer dès ce week-end. Sur un circuit comme celui-là, je pense qu’il faut quand même de l’expérience".

Jean-Philippe Yon (VC Rouen 76)
"Le championnat, c’est la cerise sur le gâteau. Ce n’est pas parce que l’on fait une bonne saison que l’on va faire un résultat. Le collectif rentre moins en ligne de compte, c’est une course différente. Si une échappée prend du champ elle peut aller au bout. Dylan Kowalski, Wilfried Canalès peuvent être nos deux leaders quand on voit le parcours. Ils ont les qualités pour être à l’avant mais il faudra être bien le jour J".