Valentin Madouas : « Un circuit pour grimpeurs »

Crédit photo Quentin Lafaye / DirectVelo

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Très en vue durant ce mois de juin, où il a remporté coup sur coup le Championnat de Bretagne, le Grand Prix de Brest, une étape du Tour d'Eure-et-Loir et la SportBreizh, Valentin Madouas (BIC 2000) sera très attendu sur le circuit de Vesoul ce samedi. Candidat affirmé au maillot tricolore, le Brestois se confie à DirectVelo avant l'une des courses les plus importantes de sa saison.
 
"C'est vrai que j'ai eu un excellent mois de juin, raconte Madouas. J'ai pu compter sur le soutien de mon équipe pour remporter la SportBreizh le week-end dernier, après avoir pris la tête du général au Mont Saint-Michel-de-Brasparts. C'est bon de sentir que les gars me font confiance". Avec un week-end de préparation sur les difficiles routes du Finistère, dont les bosses raides à répétition ne sont pas sans rappeler la côte des 4 sapins, épouvantail du circuit franc-comtois. "Le circuit est très dur, analyse le Finistérien. Dès le 5e tour, on devrait voir des coureurs partout, un peloton explosé. Le circuit est peut-être un peu dur pour moi, mais si je suis bien dans le final, pourquoi pas penser au bleu-blanc-rouge".
 
LA COURSE SE FERA A LA PEDALE
 
Tête d'affiche logique après une série prolifique, le porteur du Gwen-ha-du ne veut pas se mettre de pression supplémentaire, et rappelle volontiers que les prétendants au titre sont nombreux. "Le niveau est très élevé cette année, explique-t-il. Il y a de très bons coureurs, capables de bien grimper. Au vu du parcours, la course se fera à la pédale, les coureurs qui grimpent bien seront devant".
 
Réputés pour apporter leur lot de vainqueurs-surprise, les Championnats de France de Vesoul pourraient voir une nouvelle victoire inattendue, en cas de marquage des principaux favoris. Une carte qu'espère pouvoir jouer le Breton : "Les favoris ne gagnent pas souvent, et malgré mes victoires du mois de juin, je ne pense pas être l'un des favoris, car le circuit est a priori trop dur pour moi", argumente-t-il.
 
A quelques heures du départ, le coureur du BIC 2000 essaie de relativiser au maximum pour évacuer la pression qui semble peser sur ses épaules. "La course devrait être assez fluide, car très difficile, commente-t-il. Je ferai ce qu'il faut, mais je n'ai pas de pression particulière, car après un mois de juin bien rempli, le Championnat de France, c'est du bonus".

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