Circuit de Wallonie : Les réactions

Crédit photo Francis Spruyt - www.directvelo.com

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Kevin Lalouette (EC Raismes) a remporté ce dimanche la 50e édition du Circuit de Wallonie (1.2) disputée autour de Mont-sur-Marchienne. Après seulement 124 kilomètres de course, il a devancé Gianni Marchand (Cibel-Cebon) et Olivier Chevalier (Wallonie Bruxelles - Group Protect). Au palmarès de la course, le Français succède à Stef Van Zummeren. Retrouvez ci-dessous les réactions des principaux protagonistes de la course.

Kevin Lalouette (EC Raismes)
Vainqueur du 50e Circuit de Wallonie
« Nous sommes sortis du peloton dans le premier raidard, vers le kilomètre 70. Une fois devant, un motard nous a annoncé que la course serait raccourcie. On a vite pris un tempo élevé. La collaboration s'est très bien déroulée. Dans les derniers hectomètres, un coureur de Wallonie Bruxelles a accéléré. J'étais alors en troisième position. J'ai donc fait mon effort et ai pu m'imposer. Je suis rentré jeudi d'un stage en altitude à Tignes. En début de la course, mes jambes ne répondaient pas comme je le souhaitais. Puis, ça a été mieux. La semaine prochaine, je serai à Vesoul. Je vise le top 5 sur l'épreuve du contre-la-montre et sur la course en ligne. »


Gianni Marchand (Cibel - Cebon)
2e
« Le final de la course était complément chaotique. On a annoncé qu'il restait sept kilomètres, puis 300-400 mètres plus tard, on a vu le panneau du dernier kilomètre. Ceci a profondément modifié la structure de la course. Nous avions convenu que Michiel Dieleman et moi-même devions tenter de nous échapper. Alors que Lawrence Naesen avait pour objectif de remporter le sprint. Nous n'avons donc pas vraiment pu profiter de notre avantage numérique, comme Wallonie Bruxelles qui avait pourtant quatre éléments dans l'échappée. »

Olivier Chevalier (Wallonie Bruxelles - Group Protect)
3e
« Je suis déçu. J'étais en tête dans le dernier virage. A ce moment-là, je pensais qu'il restait sept kilomètres. J'ai donc roulé sur un rythme rapide mais pas comme s'il me restait 1300 mètres avant la ligne d'arrivée. Notre stratégie d'équipe consistait à anticiper le sprint. C'est pour cela que j'ai attaqué. Mais, nous avons été surpris par cette information erronée. Je pense aussi que la décision d'écourter l'épreuve nous a plutôt désavantagé. Toutefois, je comprends qu'il convenait de faire ce choix pour la sécurité des coureurs. »

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