Emilien Jeannière : « On peut en claquer une »

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo

6e du prologue la veille, Emilien Jeannière a pris ce vendredi la 3e place de la 1ère étape du Tour du Pays de Vaud (Coupe des Nations Juniors), disputée sur 118 kilomètres entre Bofflens et Apples. A l'arrivée, le coureur de l'Equipe de France, licencié au VC Herbretais, a répondu aux questions de DirectVelo.

DirectVelo : Comment as-tu vécu le final de cette étape ?
Emilien Jeannière : Il y avait une côte avant la flamme rouge, que nous avions déjà eu à monter pendant l'étape. J'avais vu que je n'étais pas le plus à l'aise. Tanguy (Turgis) était très costaud. Il a fait le forcing dès la première montée. Je lui avait dit qu'il était l'un des meilleurs et qu'il devait tenter au second passage. C'est ce qu'il a fait. J'ai essayé de m'accrocher de mon côté avec le groupe de poursuivants. J'ai bien vu que Tanguy était le seul à rouler devant. Cela ne s'entendait pas dans leur groupe. McNulty (Etats-Unis) et un autre ont roulé derrière. C'est rentré juste au moment du sprint. J'étais vers la sixième position. Un coureur s'est décalé, j'ai pris sa roue. Il m'a permis de remonter un peu, mais nous avons fait l'effort un peu tôt. Cela a commencé à débouler, et je viens terminer troisième...

Quel est ton sentiment sur cette place ?
Je suis quand même content ! Nous avons fait une belle course d'équipe alors que nous n'avons pas forcément l'habitude de courir ensemble. L'équipe a remonté Tanguy Turgis ou moi. Nous avons bien parlé ensemble pendant la course. Nous avons une bonne équipe. Je pense qu'on peut en claquer une d'ici la fin.

« JE VISAIS LE PROLOGUE »

Tu as bien commencé cette épreuve avec une 6e place sur le prologue...
Je visais le prologue. Je me disais qu'il pouvait être pour moi. Mais il y avait deux virages un peu dangereux pour débuter, et ils m'ont mis dans le dur. Ce n'est qu'un prologue, il n'y a pas beaucoup d'écarts au classement général (voir ici). La différence va se faire ce samedi, avec un grand col le matin et un chrono de douze kilomètres l'après-midi.

Que peux-tu espérer ?
Il va falloir s'accrocher dans le col et essayer de jouer les premiers rôles. L'après-midi, il faudra faire ce qu'on peut ! En tout cas, on vient tous en Equipe de France pour performer.

Quel rapport as-tu avec la montagne ?
J'ai monté pas mal de cols l'an dernier sur la Classique des Alpes et sur l'Ain'ternational Valromey Tour. Mais c'est différent ici, le niveau est tout autre. Cela monte hyper vite dès le bas du col. En tout cas si un autre coureur prend le dessus, je n'hésiterai pas à l'aider.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Emilien JEANNIÈRE