Depuis le 5 mai, Timothy Stevens a inscrit 221 points au Challenge DirectVelo sur les huit dernières courses auxquelles il a participé. Pourtant, cette régularité n'a pas encore été récompensée par une victoire. "Je suis souvent bien mais je n'arrive à conclure pour le moment. Mais ma forme s'améliore de course en course", déclare le coureur de Crelan-Vastgoedservice à DirectVelo.

Le week-end dernier, il a terminé à deux reprises sur le podium d'épreuves 1.2 : troisième sur le Tour d'Overijssel (victoire d'Aidis Kruopis) et deuxième du Grand Prix Criquielion (victoire de Timothy Dupont). "Sur le Tour d'Overijssel, je perds la roue de mon poisson-pilote, Frederique Robert à 350 mètres de la ligne. C'était un sprint en légère montée. J'ai lancé assez tôt mon sprint. Aidis m'a remonté et je me fais sauter sur la ligne par Joeri Stallaert. Sur le Grand Prix Criquielion, c'est de nouveau le même scénario. Je ne parviens pas à m'accrocher à la roue de Tim Merlier. Je me fais enfermer et je reste derrière Timothy Dupont. Je pense que j'aurais pu finir plus près dimanche du coureur de Vérandas Willems", raconte le troisième du championnat de Belgique Elites sans Contrat.

La forme de Timothy Stevens arrive au moment de disputer le Tour de Belgique dans huit jours. "J'espère vraiment être à 100% pour cette épreuve. Je compte me montrer à mon avantage et me mêler à la bagarre sur les étapes plates au sprint", envisage le coureur de 27 ans.

Timothy Stevens évolue depuis quatre saisons au niveau Continental et aspire chaque année à recevoir un contrat professionnel. En cas d'échec en fin de saison, l'ancien coureur du Team 3M pourrait songer à effectuer un pas en arrière. "Cela commence à devenir difficile mentalement. Chaque année, je dois digérer la déception de ne pas recevoir ma chance dans une équipe Continentale Pro ou avoir un contrat dans mon équipe actuelle. Je pense sincèrement que je pourrais apporter un plus en tant qu'équipier ou rampe de lancement pour le sprint. C'est donc la dernière année où je fais vraiment le maximum pour parvenir à mon objectif. Je ne veux pas avoir de regrets", conclut le troisième du Mémorial Van Coningsloo 2015.